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) Maurice Peltier est d’abord de son village. On le retrouve souvent, lui, et ses activités traditionnelles, comme le tir à l’arc ou la fanfare. Le patrimoine architectural y occupe la première place avec la chapelle au chêne dont il a assuré le sauvetage, le Moulin du gouff ou le Pont Mouchon, victime malheureuse des travaux de la wateringue. (…
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Mais notre poète a bien dautres sujets de création. Il s’est beaucoup intéressé à Ath, à son histoire, à ses monuments et à sa ducasse. Il crée un dialogue inédit entre quatre saints de l’église Saint-Martin. La même église est aux prises avec le diable (le sauvage) venu du char des Pêcheurs napolitains. La chapelle Saint-Fade retient tout particulièrement son attention, il lui consacre deux poèmes savoureusement humoristiques.
Il n’oublie pas les villages du pays d’Ath : Bouvignies, son dialecte et ses jeux traditionnels ; Mévergnies, sa fontaine du Grand Marais ; Maffle, ses Quatre Saints Couronnés et ses tailleurs de pierre. Les moulins l’ont aussi passionné : Irchonwelz mû à la force de l’eau mais aussi Moulbaix et Stambruges qu’il a beaucoup représentés.
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) Ce recueil fait connaître ou retrouver une oeuvre éclectique, un fleuron de la littérature dialectale athoise et revèle une personnalité artistique originale aux talents pluriels. (Jean-Pierre Ducastelle, extrait de la préface.)
Auteur de J'cante mes rachennes : Souvenirs du pays d'Ath
José Moinaut présente une série de petites histoires dont les chats sont les héros. Des animaux plus humains que les hommes donnent de belles leçons de morale et de solidarité…