(…
) Maurice Peltier est d’abord de son village. On le retrouve souvent, lui, et ses activités traditionnelles, comme le tir à l’arc ou la fanfare. Le patrimoine architectural y occupe la première place avec la chapelle au chêne dont il a assuré le sauvetage, le Moulin du gouff ou le Pont Mouchon, victime malheureuse des travaux de la wateringue. (…
)
Mais notre poète a bien dautres sujets de création. Il s’est beaucoup intéressé à Ath, à son histoire, à ses monuments et à sa ducasse. Il crée un dialogue inédit entre quatre saints de l’église Saint-Martin. La même église est aux prises avec le diable (le sauvage) venu du char des Pêcheurs napolitains. La chapelle Saint-Fade retient tout particulièrement son attention, il lui consacre deux poèmes savoureusement humoristiques.
Il n’oublie pas les villages du pays d’Ath : Bouvignies, son dialecte et ses jeux traditionnels ; Mévergnies, sa fontaine du Grand Marais ; Maffle, ses Quatre Saints Couronnés et ses tailleurs de pierre. Les moulins l’ont aussi passionné : Irchonwelz mû à la force de l’eau mais aussi Moulbaix et Stambruges qu’il a beaucoup représentés.
(…
) Ce recueil fait connaître ou retrouver une oeuvre éclectique, un fleuron de la littérature dialectale athoise et revèle une personnalité artistique originale aux talents pluriels. (Jean-Pierre Ducastelle, extrait de la préface.)
Auteur de J'cante mes rachennes : Souvenirs du pays d'Ath
8 mai 2019. Une utopie de politique-fiction, où la ville de Bruxelles a été choisie par les…