Fragments imaginaires du journal d'Abraham Stoker



À PROPOS DE L'AUTEUR
Luc Baba
Auteur de Fragments imaginaires du journal d'Abraham Stoker

Né le 9 juin 1970 à Liège

Régendat en langues germaniques, Liège

Mes quatre ouvrages jeunesse publiés ont pour point commun un éloge de la différence et de la solidarité. J'évoque la question du rapport de l'ado avec la beauté et la laideur, le combat d'une clandestine ayant fui le Kosovo en guerre, celui d'une jeune femme vivant en fauteuil roulant, et le thème des centres fermés, toujours au départ des témoignages ou de rencontres. Aux trois récits s'ajoutent une biographie de Chaplin, et une autre de Brel, pour les enfants de 8-12 ans.


AVIS D'UTILISATEURS


Julien Noel

Le projet de cette plaquette de dix pages à peine est si ambitieux qu’il en devient risqué : décrire la genèse d’un monument des lettres fantastiques par le biais de la fiction, et renoncer pour cela à toute exhaustivité. L’auteur est donc contraint en même temps à la conjecture et à la concision, c’est-à-dire qu’il doit mettre en évidence des faits potentiellement significatifs, propres à alimenter un récit des origines, mais que le format l’empêche de multiplier les hypothèses, de sorte que la voie la plus carrossable — celle de l’induction, où de nombreux faits spécifiques sont mis bout à bout — lui est interdite. Il ne reste alors que le hors-piste : une conduite du récit à l’instinct, drastiquement sélective et que menacent mille accidents répondant aux noms d’invraisemblance, de psychanalyse de comptoir ou de cliché gothique.

La forme adoptée, celle de la suite de fragments, entraine forcément un récit décousu. Les dates choisies vont de 1890 à 1907, de la prime genèse de Dracula au déclin de son auteur. Au fil de ces notes sont évoqués les écrivain·e·s Walter Scott, Arthur Conan Doyle, Honoré de Balzac, Violet Hunt et Emily Gerard, les compositeurs Richard Wagner et Franz Liszt, le comédien Henry Irving, le photographe Frank Meadow Sutcliffe, le géographe Arminius Vambery… Non seulement de telles références témoignent d’un réel effort de documentation sur les gouts et les inspirations de Stoker, mais elles brossent de surcroit le portrait d’une époque, et ce, en quelques centaines de mots à peine. L’ensemble est franchement bien ficelé, mais je regrette qu’il soit ramassé au point que le lecteur puisse en concevoir un vertige. On ne peut juger trop sévèrement cet exercice, eu égard aux contraintes qui cadenassaient son écriture, mais il est permis de croire qu’il eût eu plus d’allure développé sur quelques pages supplémentaires.


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