« Femmes à Boches ». Occupation du corps féminin, dans la France et la Belgique de la Grande Guerre | Objectif plumes

« Femmes à Boches ». Occupation du corps féminin, dans la France et la Belgique de la Grande Guerre

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Se revendiquant à la fois de l’histoire du genre et de celle de la guerre, l’ouvrage « Femmes à Boches », d’Emmanuel Debruyne, professeur d’histoire contemporaine à l’UCL, examine une question audacieuse, dans sa formulation même : l’« occupation du corps féminin », en France et en Belgique, durant la Guerre 14-18. Quel est le contexte ? « Pendant quatre ans, la quasi-entièreté de la Belgique et de larges pans de dix départements français sont occupés par l’armée allemande » : ces territoires, découpés par l’ennemi en plusieurs zones disposant de leur administration, forment un large périmètre regroupant une dizaine de millions d’habitant-e-s.L’occupation…


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Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge de la libération aux fifties (1945-1950)

Essayiste spécialisé en bande dessinée, Frans Lambeau, à qui l’on doit déjà un ouvrage sur la bande dessinée belge sous l’Occupation ( Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge sous l’Occupation , André Versailles, 2013), s’est penché sur l’évolution du genre au sortir de la seconde guerre mondiale. Dans ce dictionnaire qui se veut exhaustif, l’expert fait part de ses recherches approfondies consacrées à cette période bien particulière, caractérisée par un essor important de la presse écrite. Alors que la Belgique a découvert le 9e Art durant l’entre-deux-guerres à la faveur de la diffusion de comics américains, la source se tarit dès 1941 et l’édition fait appel aux illustrateurs locaux pour remplir les pages des hebdomadaires de divertissement. À la Libération, l’offre se développe abondamment. Au-delà de Tintin et Spirou , de nombreux journaux aujourd’hui oubliés prospéraient dans les kiosques : L’aiglon , Bimbo , Annette , Heroic-albums … tous ces périodiques ont contribué à ce développement majeur de la bande dessinée belge de l’après-guerre. Cette prolifération, nous n’en gardons aujourd’hui que peu de souvenirs. Afin de préserver la mémoire de cette riche période, Frans Lambeau s’est attelé à la tâche de rassembler dans cet ouvrage très complet les auteurs, illustrateurs, héros, séries, magazines et éditeurs qui ont marqué cette époque précise. Si bien des noms sont méconnus, certains font toujours partie des parutions actuelles des éditeurs. Ainsi, l’auteur nous détaille les débuts d’ Alix , en 1948, ou de Blake et Mortimer , en 1946, tous deux  dans le journal Tintin , ou encore de Lucky Luke en 1947 dans Spirou . Bien des figures emblématiques sont apparues à cette époque. Une chose frappe : la prédominance du récit d’aventure. Que ce soit le western, la guerre, la trame policière, l’écrasante majorité des publications d’après-guerre y sont consacrées. Le 9e Art s’est depuis lors fort heureusement diversifié.Ce Dictionnaire illustré de la bande dessinée belge de la libération aux fifties témoigne d’une période pendant laquelle s’est dessiné ce qui allait être le socle fondateur du 9e Art en Belgique. Cet éclairage sur ses origines permet de comprendre la bande dessinée franco-belge telle qu’elle s’est longtemps exprimée de façon exclusive. Un coup d’œil dans le rétro…