À la suite du décès brutal de son père, une gamine se retrouve entre une mère dépressive, hors course, et sa grand-mère paternelle qui prend en charge toute la famille, dans un débordement d’énergies et de générosité qui se révèle aussi une manière de stigmatiser sa belle-fille, jusqu’à vampiriser sa petite-fille.Le roman alterne le point de vue de Fanchon et de sa Mamy en des séquences assez courtes, pour décrire leur quotidien atypique, mais aussi leur personnalité respective. La fantasmagorie de la petite-fille n’a rien à envier à celle de la vieille dame, l’une s’exprimant dans un français truffé d’erreurs enfantines (« c’est la panade de l’âge » ; « les yeux sur le plat » ; « prendre…
"Paul Corneille avait quarante ans, on lui en donnait cinquante, et cependant…
Tout être renferme au creux de lui des étincelles secrètes. « La vocation humaine est de faire jaillir ces étincelles,…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…