El réalité aurmintée


RÉSUMÉ

On pensait depuis toujours que ce que l’on voyait n’était jamais que ce qu’il y avait à voir.
Mais tout à coup, miracle ! Voilà qu’il devient possible de voir plus vrai que nature, plus pareil qu’au même, plus sûr que certain.
Voilà que la réalité augmente ! On peut faire apparaître tout ce que l’on veut autour et alentour de ce que l’on regarde, débusquer des “Pokémons” avec son téléphone, enrichir les images prises, en long, en large et en travers, par des drones et des satellites. On peut en voir plus qu’il n’y en a, regarder avec supplément. Tout augmente, la réalité aussi ! C’est formidable.

On dira sans doute que je suis un discutailleur de première, mais je voudrais faire remarquer qu’il y a longtemps que le picard en fait autant, si pas plus. Et cela, sans satellite, sans connexion à internet, sans ordi, sans téléphone, sans wi-fi ni bluetooth !

Au carrefour du quotidien, simplement s’arrêter, regarder, réfléchir et s’envoler plus loin.




PRIX
  •   Prix de la prose en langue régionale de la Fédération Wallonie-Bruxelles, 2022

À PROPOS DE L'AUTEUR
Daniel Barbez
Auteur et illustrateur de El réalité aurmintée
Daniel Barbez est né à Tournai le 9 décembre 1946. Il partage ses bonheurs avec Ghislaine Vifquin. Ses filles Sarah et Flore lui ont donné : l’une, deux petits-fils, l’autre, deux petites-filles… On dit de lui qu’il est l’électron libre du picard. Electron libre sûrement. Du picard, pas que… Daniel Barbez est attaché à ses racines, à toutes ces racines : son enfance dans une famille nombreuse ; les chansons maternelles ; le faubourg ; l’école technique ; le picard des voisins ;  plus tard, les amitiés indestructibles et les croisades passionnées… Pour les picardisants, il est un compagnon de toujours : depuis l’époque des soirées de la Mauvaise Herbe et de la « section dialectale » des années 70 et 80, grand prix de la chanson wallonne en 1978, il est là dès qu’il s’agit de partage et de convivialité autour de notre langue. Devenir soi parce qu’on est d’où l’on est. Créer comme on respire, comme si la vie en dépendait. Chanter, écrire, imaginer, travailler, façonner de ses mains… En toile de fond, toujours, le Pays Blanc : de « roques » en rives, l’Escaut, Chercq, puis Vaulx et la maison sur le chemin de halage.

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