« Ma mère, si elle ne va pas au paradis, c’est que le paradis n’existe pas. »
Dans Dieu le Père, Roda pèle une nouvelle couche (de sa vie) d’oignon, et part enfin à la recherche de ce père absent et fantasmé. J’ai essayé de garder contact avec lui au téléphone. Dans les meilleurs jours, on atteignait les trente secondes. Notre record c’est une minute dix. C’est parce qu’il y avait un problème de réseau. On a passé vingt-cinq secondes à dire « Allô ? Tu m’entends ? »
Il évoque sa mère avec une grande honnêteté et sans fausse pudeur
Pour ce faire, Roda en appelle à Dieu, avec lequel il forme, sa mère et lui, un trio infernal. Son père est absent, Allah, lui, est omniprésent. Avec Lui, il se permet une conversation honnête sans parti pris. Quoique…
Auteur de Dieu le père
Dans le silence des paumes , la dernière pièce en date de Florian Pâque (qui…
Notes prises d'une lucarne suivi de Petit théâtre aux chandelles
Préface de Robert Frickx À propos du livre Les Notes prises d'une lucarne sont le produit d'un exercice quotidien qu'Hellens s'est imposé durant l'année 1917. On retrouve, dans ces textes en prose, d'une admirable sobriété, le reflet de la mutation que, sous l'influence de la lumière du Midi et des peintres qu'il fréquente alors (Matisse, Archipenko, Modigliani, André Lhote), l'art du poète subit après 1915. Quant au Petit théâtre aux chandelles , composé vers la même époque, il dénote un art très sûr de la scène, qui se concrétise notamment dans un mélange subtil d'érotisme, de légèreté et de cruauté. Mariant le badinage au cynisme, le théâtre d'Hellens fait penser tantôt à Marivaux, tantôt à Musset, mais il s'écarte de ce modèles dans certaines pièces qui, tel Massacrons les innocents, annonce l'univers baroque de…