D’exil comme en un long dimanche, Max Elskamp

RÉSUMÉ
Le portrait du plus méconnu des grands poètes du symbolisme en Belgique incite à relire une oeuvre originale, à la langue pure et musicale, à la syntaxe riche et travaillée et rompant avec le Parnasse alors en vogue.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Guy Goffette

Auteur de D’exil comme en un long dimanche, Max Elskamp

Né le 18 avril 1947 à Jamoigne, en Gaume, dans une famille ouvrière, Guy Goffette étudie à l’École normale d’Arlon. Son maitre, Vital Lahaye, poète lui-même, lui donne le virus  de la poésie. Devenu instituteur, Guy Goffette publie son premier recueil en 1971. Ses écrits poétiques connaissent rapidement une belle renommée. L’écrivain se lance aussi dans l’édition. De 1983 à 1987, il anime les éditions L’apprentypographe, qu’il a fondées, et à l’enseigne desquelles il publie notamment Michel Butor. Abandonnant le métier d’instituteur, il s’installe en France et entre dans le comité de lecture des éditions Gallimard, où il a dirigé les collections Enfance en poésie et Folio Junior en Poésie. Il a reçu de nombreux et prestigieux prix littéraires, à la fois pour sa poésie et pour son travail de fiction. On mentionnera notamment le prix Mallarmé reçu pour Éloge pour une cuisine de province en 1989, le grand prix de poésie de la SGDL en 1999 et le Goncourt de la poésie en 2010. En Belgique, Guy Goffette a reçu entre autres le prix Maurice Carême, le prix Félix Denayer de l’Académie de langue et de littérature françaises de Belgique et le prix Rossel pour Une enfance lingère.

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "D’exil comme en un long dimanche, Max Elskamp"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9174 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Pour une internationale du genre humain

En renouant avec la tradition du manifeste,…

Le Voyage au bout de la nuit de Céline : roman de la subversion et subversion du roman

À propos du livre À travers les différents niveaux de sens que le texte romanesque du Voyage au bout de la nuit superpose, cet ouvrage serre de près le processus d'instauration du langage célinien, de la surface des mots à la totalité de la création. Transposant la rhétorique de l'argot en un formidable discours subversif, ce langage fonde l'identité symbolique de Bardamu, le héros-narrateur, mais aussi celle de Céline dans cette Nuit de l'écriture où, entre vécu et imaginaire, durée et Histoire, désir et néant, l'écrivain triomphe des discours sociaux de son temps par l'affirmation souveraine d'un style. Mythe romanesque du voyageur de la Nuit, hallucinant de vérité désespérée et de révolte ; mythe littéraire de l'écrivainargotier dont le propos embrasse dans sa revanche verbale toute la honte, toute la souffrance du Mal contemporain : deux niveaux de cette «écriture de la parole» qui entretiennent un subtil trompe-l'oeil entre le sens et la représentation. C'est dans ce travail que résident la modernité de Céline, son art réel d'écrivain comme sa compromission authentique de sujet face à la société et à l'Histoire. Cette étude est le fruit d'une technique magistrale et…

Le Souffleur inquiet

Ce volume rassemble des articles critiques et théoriques de Jean-Marie Piemme…