Dévoration, Torquato

RÉSUMÉ
L’adage « un secret peut en cacher un autre » pourrait épingler le roman Dévoration, qui met en scène un narrateur tourmenté par les engagements nazis jamais reniés de son père. Radicalement différent par son temps historique et sa structure romanesque, Torquato est le récit du road movie qu’un de nos contemporains entreprend en Italie sur les parcours du Tasse, poète qui eut à souffrir des tyrannies politico-religieuses au XVIe siècle.
À PROPOS DE L'AUTEUR
André Sempoux

Auteur de Dévoration, Torquato

Après une thèse de doctorat sur la poésie d’Ungaretti, il est nommé en 1966 à l’U.C.L. où il crée le Centro di Studi italiani. Élu doyen de Faculté en 1974, il œuvre à la formation pédagogique des futurs agrégés, tout en publiant cinq livres et une centaine d’articles sur la langue et la littérature italiennes, sans oublier les lettres belges. Sa carrière d’écrivain commence en 1970 avec la poésie, mais le récit s’y substitue progressivement à partir de 1988, avec entre autres Le dévoreur (roman), Petit Judas (nouvelles), et surtout Torquato, l’ami d’un autre temps, souvent considéré comme son livre le plus fort. Profondément épris de justice, André accorde en effet grand prix à l’amitié. Dès 1958, il se lie et collabore avec le graveur René Carcan, avant de rencontrer Guy Vaes à l’œuvre duquel il consacrera deux ouvrages. Une autre proche, la psychanalyste Ginette Michaux, publie en 2015 à son propos une monographie qu’il considère comme son testament littéraire. De nombreux témoignages – dont l’exposition aux A.M.L. fin 2016 – donnent l’image d’un homme cultivé mais modeste, sensible mais attentif aux autres, imaginatif mais allergique à toute forme d’esbroufe ou de tyrannie. Daniel Laroche
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Le Carnet et les Instants

Double réédition bienvenue de deux textes du poète et romancier André Sempoux qui nous a quittés voici un an et demi : Dévoration et Torquato… Si les deux romans procèdent d’une époque et d’une inspiration bien différentes, un élément commun pourrait les relier : l’empreinte majuscule et possiblement castratrice du père sur la destinée du fils. Dans Dévoration, au cours d’un voyage et au fil de deux lettres adressées à son amant, un homme, tout en évoquant leurs souvenirs, lui révèle enfin ce que fut le poids sur sa vie, comme sur leur vie commune, d’un secret toujours bien gardé en lui. Celui d’un père collaborateur des nazis durant la Seconde Guerre et promis à un poste ministériel dont la Libération…


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