Il y a la rage. Les exterminateurs rôdent autour de la petite maison où Nathias s’est enfermé avec son chat, tout en répétant Ruy Blas quand survient Viola, et le cours des espérances et des peurs s’en trouve soudain bouleversé. Poète, romancière, dramaturge, pour Vera Feyder » prendre la plume, c’est toujours un peu comme prendre les armes, c’est-à-dire s’armer contre ce monde, en dénonçant tout ce qui le rend malade : les hommes malades de la guerre, des autres hommes, de la haine… » Derniers télégrammes de la nuit, c’est la création d’une oeuvre superbe et profonde qui nous parle d’art, de liberté et d’amour avec passion et un extraordinaire sens du » suspense « . Une voix réclamant à grands cris, avec les formes féminines du désespoir, de l’ironie et de la tendresse, la liberté d’expression comme antidote contre l’humiliation et la souffrance de l’homme par l’homme.
Autrice de Derniers télégrammes de la nuit
On a trouvé une enfant sauvage sur la Place du jeu de balle. Ses cris s’entendaient de…