Une jeune femme raconte l’installation, bien avant sa naissance, de sa mère dans une nouvelle ville. Comment trouver ses marques ?
Comment se créer un chez-soi ?
Comment braver la solitude et le regard de l’autre ?
Comment tisser des liens ?
Slalomant entre passé et présent, cet album graphique et élégant pose la question du foyer et de l’intégration dans toute sa complexité.
Autrice et illustratrice de Déplacements
Sans faire de bruit, l’hiver est arrivé pendant la nuit et la neige a tout blanchi en…
Ce matin, Mirolioubov se lève avant d’avoir fini sa nuit, il garde un peu de sommeil pour plus tard. Il a bien…
À quoi rêvent les crayons le soir, au fond des cartables ?
« Tous les enfants rêvent de devenir grands. Tous les crayons rêvent de devenir petits. » Le soir, dans le fond des cartables, les crayons rêvent. Mais à quoi ? Ils songent et écrivent des mots, des mots inventés ou des mots croisés. Ils s’imaginent en train de composer les couleurs de l’arc-en-ciel ou de rétrécir tant ils sont utilisés. Car finalement, c’est leur but ultime : laisser une trace et devenir des souvenirs. Cet album accessible est une véritable invitation à laisser voyager son imagination. Chaque page est bien dosée par le texte poétique de Zidrou et subtilement illustrée grâce au crayonné de David Merveille mélangé aux photographies de Françoise Robert. Ces trois artistes ont combiné avec talent les sonorités, les rythmes, les mots, les images, les sensations et les émotions. L’alchimie donne vie aux différents crayons représentés et à leurs aspirations. Tout naturellement, le lecteur prend le chemin des mots et les relit plusieurs fois, dans le but de s’imprégner encore plus. Il en demande, encore et encore ! À son tour de répondre à la question : « Au fond des cartables, à quoi rêvent ses propres crayons ? » (Nathalie Bouillot) Le soir, au fond des cartables, les crayons rêvent... Ils rêvent d'écrire des mots d'amour,…