Déjà ?

RÉSUMÉ

Mourir est un acte unique et authentique. L’autrice ne cherche pas à vous prendre par la main pour bien préparer ce moment inéluctable. Par contre, elle vous sensibilise à oser parler de votre mort. Notre société s’organise autour de la peur de mourir. Plutôt que d’apprendre à bien vivre. A faire des choix vivants qui ont du sens, qui nous nourrissent. Et nourrissent les autres. Osant regarder la mort en face. Apprivoisons l’idée d’être mortel. « Déjà ? » Oui, maintenant. Pas demain. Pour une multitude de raisons, découvertes à travers son chemin de vie et ses recherches.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Gwendoline Loosveld

Auteur de Déjà ?

Gwendoline Loosveld est née en 1965 en Flandre et habite depuis plus de 30 ans en Wallonie. La mort est un fil rouge dans sa carrière : Ayant fait le droit et le notariat, elle s’est spécialisée dans les successions. Après 10 ans, elle bifurque vers le monde bancaire où elle devient membre de direction et responsable d’un back office s’occupant des avoirs des clients décédés. Parallèlement et depuis la loi sur l’euthanasie en 2002, elle participe aux commissions éthiques traitant des questions sur la fin de vie. En 2017, un cancer lui montre sa propre finitude et la conduit à faire des études en Éthique des Soins de Santé, suivi d’une formation en soins palliatifs. En tant que sage-femme de la fin de vie, elle anime des ateliers « Death & Breakfast » où elle transforme avec humour et bienveillance, la peur de parler de la mort en curiosité.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Gwendoline Loosveld est une notaire experte en droits des successions et une éthicienne spécialisée dans les questions sur la fin de vie. Elle nous offre ici une série de réflexions autour de la mort, qui sont le fruit de lectures, de son expérience professionnelle, mais aussi privée, car sa vie a été jalonnée de morts abruptes et d’une grave maladie l’ayant confrontée à sa propre fin.Le fil conducteur du texte est d’inviter à oser parler de la mort même si elle suscite des peurs. Le sujet est couramment évité et davantage envisagé comme un problème technique à résoudre. Or, n’avons-nous pas peur de la mort car nous n’osons pas vivre ? Le but est-il de vivre plus longtemps au détriment du bien-être ? Voilà des questions en apparence simples qui ouvrent…


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Le 10 janvier 2016, quand est tombée la nouvelle du décès de David Bowie, des millions de personnes à travers le monde ont senti qu’elles perdaient un proche. Chacune d’entre elles avait son Bowie : le punk émacié ou le beau gosse stylé, le mâle à l’irrésistible regard vairon ou l’androgyne outrageusement maquillé, le rouquin flamboyant ou le blond aryanisé, le musicien ou l’acteur, la bête de scène ou la star de clip ; il y a les fans qui ne jurent que par Ziggy Stardust et voient advenir la corruption de leur idole avec le star system au mitan des années 70, ceux qui larmoient en entendant à la radio ses succès plus commerciaux sur lesquels ils se sont déhanchés, de Let’s dance à China girl , enfin ceux qui l’ont découvert sur le tard, alors qu’il était déjà un « classique ». Le philosophe Daniel Salvatore Schiffer voit, quant à lui, disparaître avec Bowie l’avatar absolu d’une figure esthétique à laquelle il a consacré de nombreuses et passionnantes recherches : le dandy. L’éloge posthume – petit par la taille, grand par l’expression – qu’il prononce vient clore, en toute logique, une trilogie entamée avec Lord Byron et poursuivie avec Oscar Wilde.Convoquant donc l’auteur du Portrait de Dorian Gray , mais aussi Barbey d’Aurevilly, Baudelaire, Nietzsche, puis tous les spécialistes de la question (Sollers, Onfray, Marie-Christine Natta, etc.), Schiffer situe Bowie dans une « phénoménologie du dandysme » aux manifestations plurielles. Au fil de chapitres qui tiennent autant de l’oraison funèbre vibrante que du Magnificat , l’auteur débusque dans chaque pose (à ne pas confondre avec « posture ») de Bowie la griffe dandy qui la caractérise : la tendance à vouloir transmuter une vie en œuvre d’art ; la multiplication des doubles et des masques ; la fascination envers le « troisième sexe » ; l’hédonisme transgressif ; l’exercice d’une lucidité confinant à l’héroïsme pour combattre la souffrance et s’autoriser à clamer au seuil du néant : « Mort, où est ta victoire ? » ; la sublimation en astre noir, en Blackstar se consumant d’une flamme inverse, pour l’éternité.Cet essai, bien que nourri d’éléments factuels et d’une connaissance imparable de la discographie de Bowie, n’a rien à voir avec ces sarcophages de papier que sont souvent les biographies. Certains s’irriteront du style déployé dans cet In memoriam , qu’ils jugeront emphatique, grandiloquent, d’une tapageuse démesure. Mais parle-t-on d’un dieu à demi-mots ? Schiffer ne s’est pas accaparé en opportuniste le masque mortuaire de son idole : il l’a rehaussé d’un nouveau fard et a précisé les contours des éclairs qui le zèbrent, pour le faire entrer dans la galerie des Dandys majuscules – ces éphémères qui ont conquis…

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