Lire Dostoïevski peut changer une vie et profondément transformer et apaiser notre vision de l’homme.
Dostoïevski n’est pas seulement un génie littéraire. Il est aussi un penseur qui a su scruter le monde et sonder le cœur humain avec une acuité rare. N’est-ce pas Nietzsche qui affirmait qu’il était le seul à lui avoir appris quelque chose en psychologie ? L’homme que décrit le grand romancier russe est un être profondément divisé, inextricable mélange de lumière et de ténèbres. Un être qui, pourtant, est appelé à trouver toute sa consistance dans le Christ, l’homme nouveau. Dostoïevski déploie ainsi une extraordinaire anthropologie chrétienne.
Parmi la multitude de personnages qui peuplent les romans de Dostoïevski, l’attention se porte ici sur des figures qui évoquent les voies et les moments de ce que les Pères de l’Église ont appelé la divinisation de l’homme. A quelques exceptions près, ce ne sont pas des saints, mais des pécheurs, des faibles, des malades, des criminels même, qui sont rejoints par la lumière du Christ sauveur. Découvrir ces personnages conduit le lecteur à scruter son propre cœur ; une expérience qui peut être salvatrice, guérissante, comme elle le fut pour l’auteur de ce livre.
Auteur de De l'homme divisé à l'homme divinisé : Dostoïevski, une anthropologie chrétienne
Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'uvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…
Ni pardon, ni talion : la question de l'impunité dans les crimes contre l'humanité
Une analyse critique de la justice en matière de crime contre l'humanité. Selon l'auteur, à la fois nécessaires et insuffisantes, les institutions judiciaires ne peuvent être que le point de départ d'une lutte plus vaste contre la barbarie universelle, fondée sur un consensus sur le droit de l'être humain, une éducation…