Sous le titre inattendu Danser dessous, Carmelo Virone égrène au fil de ses sentiments, ses humeurs, ses souvenirs, des poèmes aux couleurs changeantes.Ici, l’aveu d’un profond désarroi en appelle aux disparus : « morts que j’ai tant aimés / morts donnez-moi la main / car me voici perdu / au milieu de mon âge ».Là, un survol souriant se teinte d’ironie : « J’ai travaillé pour la culture / l’avenir de la littérature / j’ai mérité ma confiture / et le pain blanc pour l’étaler / mais je préfère le pain gris ».En ce jour de printemps précoce où les fleurs s’épanouissent au jardin, sous le ciel bleu comme ses yeux, « Ma belle n’est…