À PROPOS DE L'AUTEUR
Marianne Pierson-Piérard
Auteur de Connus, méconnus, inconnus
En dépit de sa simplicité apparente, de son évidente discrétion, l'œuvre de Marianne Pierson-Piérard ne manque ni de gravité ni de profondeur. Sans doute son univers romanesque gravite-t-il incessamment autour d'elle-même; sans doute est-elle présente dans la plupart de ses livres. Mais la richesse de son monde intérieur suffit pour assurer à son oeuvre sa diversité et son intérêt. 1907 : Naissance à Frameries, le 9 juin, de Marianne, Louise, Mélisande Piérard. Elle est la fille de Louis Piérard, né à Frameries en 1886, mort à Paris en 1951, homme politique, journaliste, écrivain, député socialiste de Mons à partir de 1919. Marianne vouera toujours à ce père hors du commun un amour mêlé d'une grande admiration.1907-1914 : Petite enfance à Mons, boulevard Dolez, puis à Bruxelles, successivement rue du Tyrol (1911) et avenue Victor Rousseau (1914).1914 : Lors de l'invasion de la Belgique, Marianne émigre aux Pays-Bas, en compagnie de ses parents et de sa soeur, née en 1911.1916 : Naissance, à La Haye, d'une seconde soeur.1918 : Sans attendre la fin de la guerre, la mère de Marianne décide de rejoindre son mari, correspondant de guerre pour plusieurs journaux, qui se trouvait alors à Ville d'Avray (Seine-et-Oise). La fillette suit les cours du lycée de Saint-Cloud. Retour à Bruxelles en décembre. Marianne s'inscrit au lycée de Saint-Gilles pour y poursuivre ses études (humanités classiques).1918-1926 : Marianne accompagne son père dans ses nombreux voyages : Paris, Londres, Prague, l'Algérie, les États-Unis.1926 : La jeune fille s'inscrit à la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université libre de Bruxelles, mais elle abandonne ses études avant d'aborder la première licence.1931 : Le 7 octobre, elle épouse Marc-Antoine Pierson, né à Wetteren le 26 mars 1908. Deux enfants naîtront de cette union : Marie-Claire, le 19 septembre 1932, Paul-Louis, le 27 janvier 1936. Après avoir mené une brillante carrière politique (il fut Ministre d'État), Marc-Antoine Pierson s'éteindra à Bruxelles le 5 septembre 1988, sept ans après son épouse.1936 : En collaboration avec son mari, Marianne Pierson-Piérard publie Nous ou Le député Piret dans ses terres.1938 : Elle signe son premier roman, Milie, qui lui vaut le Prix du Brabant. Sa vie, désormais, se partage entre l'écriture, l'éducation de ses enfants et les mondanités qui lui impose la carrière de son mari.1956 : Marianne Pierson-Piérard accomplit, en septembre et en octobre, un long périple en Chine; ce voyage lui fournira la matière de plusieurs livres. Son œuvre littéraire se poursuit, entrecoupée de nombreux déplacements à l'étranger. Elle obtient successivement le Prix Marguerite Van de Wiele pour Dora (1951), le Prix de la Société des Gens de lettres et le Prix Maurice Malherbe pour Entre hier et demain (1967), le Prix Félix Denayer pour Les cloches d'Ostende (1970), le Prix Charles Plisnier pour son essai sur La vie passionnée de Katherine Mansfield (1979), enfin le Prix Katherine Mansfield pour sa nouvelle La nuit de Verdun (1981), extraite de son recueil D'enfance et d'ailleurs (1978)1981 : Au cours d'un cocktail organisé en octobre par le «Groupe du Roman», Marianne Pierson est victime d'une congestion cérébrale; elle meurt le 28 octobre sans avoir repris connaissance.
Marie Nicolaï
Auteur de Connus, méconnus, inconnus
Marie Nicolaï est romancière, adaptatrice, journaliste. Après une adolescence vouée à la diction (Marthe Dugard) et au théâtre (Oscar Lejeune), Marie Nicolaï se consacre ensuite à sa famille nombreuse. Elle rencontre Henri Guillemin (1903-1992) qui l'encourage à écrire. Son premier roman "Aux délices des rats" paraît à Paris en 1958 et son livre "Samarinas" (1962) est préfacée par Henri Guillemin. Dès lors, ses activités littéraires se multiplient : romans (dont plusieurs sont adaptés pour la radio ou la télévision), nouvelles, un essai sur Lincoln. Elle a été en outre durant six ans responsable de la rédaction du Bulletin des femmes chefs d'entreprises. Elle a travaillé aussi au sein du Groupe du Roman, a été membre de nombreuses organisations littéraires : Société des Gens de Lettres, Pen Club français, Association des Écrivains belges, SACD (Auteurs et compositeurs dramatiques) et a fait partie du jury du Grand Prix de la Communauté française. En 2008, elle publie "Rocking-chair".
Gilles Nélod
Auteur de Connus, méconnus, inconnus
Avec un père tournaisien et une mère namuroise, Gilles Nélod est un de ces nombreux Bruxellois d'ascendance wallonne. Il naît à Ixelles en 1922. Il obtient un diplôme de licencié en philologie et lettres à l'Université de Louvain - L'Université Libre de Bruxelles où il était inscrit avait été fermée par l'occupant - , après avoir défendu une thèse sur Empédocle d'Agrigente. Professeur d'Athénée, il enseigne les langues anciennes et l'histoire de la philosophie. Depuis l'âge de dix ans, il écrit. Il publie à partir de 1952 et fait partie de très nombreuses associations, dont celle des journalistes périodiques belges et étrangers, et celle du Groupe du Roman (il en est co-fondateur). Membre de la Fondation Charles Plisnier, de L'Union Wallonne des Ecrivains et Artistes et de l'Association royale des Ecrivains Wallons, il entre en 1976 au Conseil d'Administration de l'Association des Ecrivains belges dont il fait partie depuis 1958. Il est aussi membre du Pen Club dès 1977.Il avoue avoir appris à lire - et sans doute à écrire - en se plongeant dans la prose aventureuse des Trois Mousquetaires. Cela n'étonnera pas celui qui sait que son œuvre critique maîtresse est un volumineux et intelligent Panorama du roman historique, publié en 1969, et que sa somme romanesque, Les conquistadores de la liberté, parue en 1977, relève du genre littéraire qu'il venait d'étudier durant de longues années. Avant d'entreprendre cette gigantesque fresque, il s'était essayé à de plus courts tableaux : Les poings. Ces récits situent eux aussi des personnages imaginaires dans un cadre historique et développent un thème que l'auteur emprunte à la Grèce : l'aventure prométhéenne. Ainsi, entre l'œuvre de fiction et les essais, l'unité est remarquable; entre les récits et la vie, elle ne l'est pas moins. Gilles Nélod a insufflé à ses textes l'esprit de tolérance et de respect. Il y a défendu les valeurs démocratiques. Il y a combattu l'obscurantisme et l'aliénation. Dans les multiples groupes qu'il a fréquentés, et où il a donné le meilleur de lui-même, il a noué de profondes amitiés, faisant fi de tout sectarisme. Il apprit la musique et l'harmonie de ses phrases est sans défaut. Avec son épouse, il a vécu un grand amour. Ceux qu'il rencontrait étaient frappés par son ouverture d'esprit et la justesse de ses appréciations. Dernière et émouvante preuve de son esprit philanthropique, il a voulu qu'après sa mort (survenue en 1989), son corps servît au progrès de la science. Son nom restera associé à un prix littéraire décerné au sein de l'Association des Ecrivains belges de Langue française (AEB), le Prix Nélod qui, tous les deux ans, couronne un auteur de récits ou de contes.
Robert Montal
Auteur de Connus, méconnus, inconnus
Pseudonyme de Robert FRICKX.1927 Naissance à Molenbeek-Saint-Jean le 21 janvier. Ascendances flamandes et wallonnes.1933-1945 Études à l'école communale N° 10 de la Ville de Bruxelles, puis à l'athénée Léon Lepage. Termine ses humanités à l'athénée Robert Catteau. Passionné par le dessin. Premiers essais littéraires à l'âge de 14 ans (poèmes, contes, ébauches de romans).1945-1949 Études de philologie romane à l'Université de Bruxelles. Consacre un mémoire à Gérard de Nerval. Collabore à plusieurs revues littéraires.1949 Désigné comme professeur de français à l'athénée de Comines.1950 Enseigne à l'athénée Robert Catteau. Fréquente les milieux littéraires de la capitale, écrit dans La Dernière Heure, Le Faune, La Revue nationale, Le Thyrse, etc. Avec trois camarades, fonde un cabaret littéraire, Le Diable à quatre, situé dans une cave de la rue Saint-Esprit. Y feront leurs débuts de chanteurs ou de comédiens : Jacques Brel, Christiane Lenain, Christian Barbier, Stéphane Steeman et quelques autres. Compose des textes de chansons, mis en musique par Jacques Say, José Vérane, Michel Legrand.1954 Publie L'adolescent Rimbaud. Entreprend une thèse de doctorat qui sera défendue en 1960 et publiée en 1962 (René Ghil. Du symbolisme à la poésie cosmique).1955 Épouse Jacqueline Godefroid. Naissance d'une fille, Dominique, en 1956, et d'un fils, Olivier, en 1957.1968 Entre au «Groupe du Roman», en assure la direction effective à partir de 1973. A publié, entre-temps, des recueils de poèmes, des essais et des livres pour enfants.1969 Enseigne à l'Université néerlandophone de Bruxelles. A côté de ses oeuvres de création, consacre plusieurs essais à la littérature française de Belgique.1982 Fonde la «Société d'étude des lettres françaises de Belgique».
Henri Cornelus
Auteur de Connus, méconnus, inconnus
Henri Cornélus naît à Vilvorde le 22 juin 1913. Ses images d'enfance sont ce qu'il appelle "des souvenirs de prison" (il est orphelin de père, et en lutte ouverte et constante avec sa mère).1931-1937 : Etudes de philologie romane à l'ULB. Pour pouvoir se payer ces études, il doit, selon ses propres termes, «accomplir mille petits métiers aussi monotones que peu rémunérateurs». Service militaire.1937-1945 : Professeur de français à l'Athénée Royal de Berchem-Anvers, puis (à partir de 1944) à l'Athénée de Bruxelles. Membre du mouvement de Résistance des professeurs. En 1938, il avait publié sa première nouvelle, dans la revue Marianne.1946 : Nommé Inspecteur de l'Enseignement dans la Province de l'Equateur (Congo belge).1947 : A la suite d'un rapport sur les mauvais traitements infligés, dans une école religieuse, à des enfants noirs, il voit sa carrière scandaleusement brisée par la "haute administration", qui invente des "raisons de santé" pour l'éloigner définitivement de son action pédagogique et humanitaire. Retour, comme simple professeur, à l'Athénée Royal de Bruxelles.Il publie alors Le vin de rage, recueil au titre évocateur de son état d'esprit du moment.Kufa, premier roman. Récit partiellement autobiographique, qui nous décrit les heurs et malheurs d'un jeune avocat belge idéaliste qui connaîtra, au Congo, un destin tragique. Le livre vaudra, on s'en doute, de nombreux ennemis à Henri Cornélus, mais aussi de solides appuis qui vaincront la conspiration du silence, tels ceux de Gustave Charlier ou d'Albert Ayguesparse qui salue dans Kufa une admirable leçon de vie et une manière de grandeur qu'on ne rencontre pas souvent dans les romans d'aujourd'hui.1958 : Cornélus est nommé maître de stage à l'ULB et lecteur de langue française à la même Université (secteur néerlandais).1960 : Epoque d'activités intenses : voyages, conférences aux quatre coins du monde, écriture, participation à de nombreux jurys, aux travaux du Groupe du roman et à ceux du Fonds national de la littérature.1981 : Nommé membre du Centre francophone belge de l'Association internationale des Critiques littéraires. L'Académie Royale de langue et de littérature françaises de Belgique lui octroie le Prix Malpertuis, qui couronne l'ensemble de son œuvre poétique. 26 octobre 1983 : décès d'Henri Cornélus, à Bruxelles. Les œuvres d'Henri Cornélus ont été traduites en néerlandais, espagnol, hongrois, russe, japonais, portugais, irlandais, hébreu, roumain, tchèque. Polyglotte, il a lui-même traduit en français des œuvres espagnoles, allemandes et néerlandaises.

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