En 1963 décédait Jean Cocteau , poète, romancier, dramaturge et cinéaste. Son œuvre, aux multiples résonances, n’a pas fini de nous étonner. Il est toutefois un aspect que la critique littéraire a peut-être négligé, c’est le caractère musical de son œuvre. Qu’il s’agisse de poésie, de théâtre ou de cinéma, tant son inspiration que sa mise en forme sont soutenues par un recours constant à la double structure musicale, à savoir la mélodie et le rythme.
Sans avoir vraiment pratiqué un instrument, Cocteau fut hanté sa vie entière par la musique et les musiciens. Dès l’âge de vingt-trois ans, il collabore à une œuvre musicale, Le Dieu bleu, ballet de Reynaldo Hahn. La rencontre avec Diaghilev, le maître des ballets russes, scella une profonde amitié. « Jean, étonne-moi ! » s’est écrié le danseur. Cocteau se le tint pour dit. Peu après, c’est la découverte du Sacre du Printemps de Stravinski (1913) qui le marque durablement. Il fréquente…
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