Et si tous les grands classiques de la littérature jeunesse pouvaient tenir en quatre cases ?
Alice au pays des merveilles, Moby Dick, Bambi, Les Quatre Filles du docteur March, Peter Pan, Tom Sawyer… Ils sont tous là, ou presque, ces grands classiques de la littérature jeunesse.
Après les contes et les mythes grecs, Loïc Gaume renouvelle l’exploit de synthétiser ces récits fondateurs connus de tous, avec un trait épuré et une plume synthétique. En seulement quatre cases (et pas une de plus !), chaque roman est passé au peigne fin pour en tirer sa substantifique moelle et ne garder que les moments-clés de l’histoire. Un exercice de style mené avec talent, concision et inventivité.
Un recueil audacieux, à la fabrication luxueuse, pour découvrir ou redécouvrir avec plaisir tous les grands classiques de l’enfance.
– Le dernier volet d’une sorte de trilogie avec Contes au carré et Mythes au carré.
– Une forme innovante qui allie jeu et narration, dans un style minimaliste où les pictogrammes sont travaillés au trait noir, à l’encre de Chine.
– Un plaisir inouï de découvrir ou redécouvrir tous ces récits fondateurs de l’enfance.
Pour cet ouvrage, Loïc Gaume a bénéficié en 2022 d’une bourse « aide à la création » de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Auteur et illustrateur de Classiques au carré
l est toujours plaisant de découvrir comment l’auteur illustrateur Loïc Gaume réussit, avec une habileté consommée, à résumer en quelques traits et seulement quatre cases les histoires les plus connues de notre patrimoine littéraire. Cette fois-ci, il s’attaque à ce qu’on appelle les classiques : Le lion de Kessel, Heidi, Oui-oui, L’enfant…
Le jour des premières fois : Flocons & Cie
Mademoiselle Coline organise une sortie scolaire en classe de neige au Signal de Botrange, le point culminant de la…
En janvier 1943, Justine, étudiante en physique à Grenoble, rentre pour le weekend chez ses parents. Dans le train qui l’y emmène, les claquements de la porte du cabinet de toilette la poussent à quitter son compartiment et à s’enhardir vers le lieu ; elle y découvre un bébé. Elle cherche une explication dans la cabine, puis à l’intérieur du couffin, soulève prudemment la couverture et trouve une paire de chaussons d’un blanc immaculé, un biberon en verre surmonté d’une tête en caoutchouc de bonne qualité et, dépassant légèrement de sous l’oreiller sur lequel repose la tête de l’enfant, un livre à la couverture en cuir marron clair. Elle écourtera son voyage, débarquant en urgence pour les soins du bambin dans un bar d’Aix-les-Bains et, tout en même temps, dans la vie de Leonardo Minelli. Lui, elle et la petite Blanche, le trio qui permettra le couple quelques années durant et qui volera ensuite avec fracas tant le rôle de figurant paternel ne correspond pas au roman familial idéal du père adoptif. Les lectures se multiplient, le romanesque des vies se saisit, Blanche rencontre Émile, son Gatsby le magnifique mais lui, « il ne lit pas, est-ce clair ? ». Les évènements se cumulent, Cécile voit le jour, ensuite Jean. Le livre se transmet, se classe parmi les contes. Jean, le désormais Savoyard à Paris, devient « la bonne raison » d’Alice. Les possibles du livre familial se restaurent, prennent des allures nouvelles, une valeur inestimable. Léa et Sasha s’ajoutent à cette fable. Les pages de Blanche d’alors révèleront des possibles romanesques dont chaque lecteur est le détenteur des secrets.Une fresque sur quatre générations, une histoire de transmission, d’horizons, de rôle actif du lecteur, ce « créateur » du texte par son interprétation, ses connaissances propres et la conscience de lui-même. Des histoires évènementielles narrées où le « livre des possibles » se fait objet itératif, lui qui n’aura de cesse de s’écrire à mesure que la lecture se poursuit. Ce livre se réserve le droit de changer de contenu, de se contredire, d’être incomplet, de ne pas terminer ses phrases, de se moquer de tout, de changer de titre, d’auteur, de maison d’édition, de nombre de pages, de format, de couverture, d’illustrations et de tout ce qu’il jugera bon de modifier. Il décline toute responsabilité en cas d’inconfort du lecteur, d’inadéquation à ses attentes, de préjudice fait à sa sensibilité ou de malaise cardiaque. Dans ce Livre des possibles , l’autrice use de la personnification, dans le style et le contenu, ses procédés stylistiques donnent vie aux motifs de la famille, des liens, des attendus et des rôles assumés ou non. Avec une plume réaliste teintée d’un fantastique insolite, la romancière Véronique Sels offre, avec sensibilité et pointe d’humour, un récit qui célèbre l’acte créatif qu’est la lecture.…
Depuis quelques jours, Anatole a la brume au coeur. Il a changé d'école, quitté sa…