Cette année-là : 1956

New York, 1956. Une ville composée d’autres villes aux accents italiens, irlandais, chinois, espagnols et bien d’autres chants venus d’ailleurs. Des villages dans la cité. Big Apple qui insuffle sa vigueur. Un tourbillon d’énergie sous l’impulsion d’une modernité naissante. Des millions de vies parallèles, toutes en marche. La foule qui prend des taxis jaunes, le métro, l’ascenseur, un tapis roulant. Une ville pour tous. Verticale. Gratte-ciel en symboles de la vanité. Hypnotique et étourdissante. Une danse frénétique du business, du commerce, de l’argent. Des vendeurs de journaux, de hot-dogs, une femme qui déchausse ses souliers vernis et qui lit J.D. Salinger sur un banc de Central Park dans une jupe crayon, un type qui fait le clown à Times Square, des hôtels aux portes tournantes, l’Old Town Bar, les artistes de Greenwich Village, le jazz à Harlem…