Auteur de C’est pour ton bien
Les six premières pages surprennent. En surplomb du roman, soit. Nous avons l’habitude, dans les thrillers, les romans dynamiques, de ces prologues insinuant le suspense, la tension, le drame via une scène/point d’acmé située dans une temporalité décalée par rapport à la trame première. Mais Patrick Delperdange nous offre autre chose, une mise en exergue du thème qui va parcourir son opus, la femme battue et l’appréhension, intime et extérieure, du phénomène :Parce que vous pensez que ça ne se reproduira plus jamais, que c’était juste un écart, un moment de folie, parce qu’il n’est pas comme ça, bien sûr que non, parce que vous ne pouvez pas imaginer que l’homme que vous avez épousé est capable d’actes pareils.Même s’il…
Il laboure la feuille, enfouit ses mots… serfouit à mains nues. Le poète éclaircit…
Fanny a peur quand la nuit tombe. Elle a peur de toute ce qui se cache dans l’obscurité. Mais sa maman la rassure,…