Je ne sais pas pourquoi au juste ce texte est né. Pour comprendre peut-être. Pour ne pas oublier aussi. Pour le plaisir parfois.
Il s’agit de la quête d’une femme pour sa paix intérieure. Louise se cherche à travers ses amours. Ceux qui l’ont détruite, ceux qui l’ont construite. Et son désir puissant. Sa confrontation au père. L’écho de ces hommes en elle. Des bribes de vie, de certaines époques, d’un certain Bruxelles.
Humour, détresse, sentiments et érotisme.
Louise est actrice. De manière totalement non chronologique, elle se remémore ses histoires d’amour. « [Elle] écrit la nuit. La lumière est douce. Elle écrit à plusieurs âges. Il y a plusieurs présents. Pendant qu’elle parle à l’homme qu’elle aime, à celui qu’elle aimait ou à celui qu’elle aimera, elle raconte ses amours profondes ou fugaces ». Il y a Samuel, rencontré lors d’une soirée de soutien aux ouvriers, qui est tendre comme un agneau et auprès de qui elle redécouvre sa sensualité. Il y a Romain avec qui elle ne passe qu’une nuit, Arié, un homme pivot dans sa vie auprès de qui elle apprend la mort de son père ou encore Andréas dont elle croque la pomme à New York. Chacun reçoit un surnom : l’homme femme, l’homme rustre, l’homme…
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