Carte des tables de conversation et cours de langue régionale 

Afin de renseigner plus facilement les citoyennes et citoyens désireux d’apprendre ou de pratiquer leur langue régionale, Objectif plumes consacre une nouvelle page de son annuaire aux cours et tables de conversation. 

À l’heure actuelle, les langues régionales de la Fédération Wallonie-Bruxelles (bruxellois, champenois, francique, gaumais, picard, wallon) ne se transmettent plus que rarement dans la sphère familiale. Les cours et tables de conversation qui permettent leur apprentissage revêtent donc une grande importance. Or, ces initiatives, pourtant nombreuses et par ailleurs encouragées dans le cadre du label « Ma commune dit Oui aux langues régionales », sont souvent méconnues du grand public. 

Trouver un cours ou une table de conversation près de chez soi 

Pour répondre à cet enjeu, le portail Objectif plumes a établi une cartographie des différents ateliers, cours et tables de conversation en langues régionales ayant lieu en Wallonie et à Bruxelles. 

Grâce à cette carte, vous trouverez aisément une table de conversation près de chez vous ainsi que les informations nécessaires à l’inscription (telles que l’adresse, la personne de contact ou encore l’horaire et la périodicité). 

Visiter la carte sur Objectif plumes 

Référencer une activité manquante 

La base de données d’Objectif plumes est toujours en cours de construction. 

Vous organisez une table de conversation ou un cours de langue régionale qui ne figure pas encore sur la carte ? Vous pouvez utiliser le formulaire accessible via le lien ci-dessous pour référencer votre activité, qui figurera alors dans l’annuaire. 

Vos données seront traitées dans le respect du Règlement général sur la protection des données (RGPD) et vous serez libres de les rectifier ou supprimer à tout moment. 

Référencer une activité via le formulaire 

 Plus d’informations

Pour toute question, s’adresser à : Gwenaëlle Cappellin – langues.regionales@cfwb.be 



FIRST:table de conversation langue régionale cours - "Carte des tables de conversation et cours de langue régionale "
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Li Rantoele - n° 104 hiver 2022-2023 - Ivier 2022-2023

Sommaire • Esteut ç’ on broûlaedje totoute? par Ziré Malet • « Refudjeye d’ Oucrinne nén oucrinnresse » par Zahra Aimad…

Utiliser Wikipédia pour valoriser les langues régionales. Réflexion

On a beaucoup critiqué Wikipédia. Dès sa création, son fonctionnement a suscité des réactions indignées : cette encyclopédie est alimentée par des volontaires issus de tous horizons, qui en rédigent les entrées et établissent des relations hypertextuelles avec des données internes et externes au site. Voici le premier volet d’une réflexion à ce sujet (à suivre dans la prochaine livraison de Wallonnes).                                                                 * Les réserves furent nombreuses dès sa création en 2001, parfois à juste titre, car cette démarche laissait croire que n’importe qui pouvait y écrire n’importe quoi, sans approche critique, sans structure ni recours à des sources. Pourtant, parce qu’elle est gratuite, Wikipédia a d’emblée été une des sources d’information les plus consultées par les internautes, sur tous les sujets. En 2016, elle reste le site culturel francophone le plus consulté. Depuis 200$, les choses ont quelque peu évolué. Bien que les défauts évoqués ci-dessus n’aient pas complètement disparu, les qualités du système les ont estompés. En effet, les experts des matières les plus diverses ont cherché à s’investir, eux aussi, et ont commencé à corriger, à documenter et à certifier les informations présentées, en évoquant des sources fiables ou en citant des auteurs légitimes. La méfiance première des spécialistes a laissé place à une volonté de participation active. Par ailleurs, Wikipédia se présente comme une encyclopédie en perpétuelle évolution. Contrairement aux encyclopédies traditionnelles, l’Encyclopediae Universalis en tête, Wikipédia propose à l’internaute d’adopter une attitude coopérative. L’internaute n’est plus seulement celui qui reçoit l’information, il est aussi celui qui la valide, qui la corrige ou qui la crée. Pour cette raison, Wikipédia est beaucoup plus ouverte à des savoirs moins représentés dans les encyclopédies écrites, et notamment aux langues et aux littératures en langues régionales. En 2016, il s’avère que les versions de Wikipédia écrites en langues régionales représentent plus de 50 % du total des langues régionales. Après la version anglophone, la version catalane était, d’ailleurs, la première version créée. À l’heure actuelle, rien que pour l’espace « francophone », des versions alsacienne, basque, bretonne, corse, franco-provençale, flamande, luxembourgeoise, normande, occitane, picarde, tahitienne et wallonne sont régulièrement alimentées en informations neuves. En outre, un des modules du groupe Wikipédia, le Wiktionnaire, sorte de dictionnaire universel libre, permet une description des termes, de leur étymologie, la présence d’exemples et une comparaison des différentes variantes d’un même terme. Mis en relation avec les Wiktionnaires d’autres langues, il permet finalement une traduction automatique, toutes proportions gardées. Il me semble donc opportun de nous interroger sur le rôle que les défenseurs et les promoteurs des langues régionales seront amenés à jouer dans cette formidable entreprise participative. Plusieurs questions méthodologiques s’imposent : quel regard porter sur ce site ? Faut-il s’y impliquer ? Que retenir ? Que présenter ? Faut-il chercher à développer une version wallonne ? Comment l’organiser ? Sous quelle forme ? Quel intérêt peut avoir une présence dans la Wikipédia ? Pour cette première réflexion, je propose de nous limiter à l’introduction de présentation des langues régionales au sein de la version francophone. Nous reviendrons plus longuement sur une version wallonne. Nous reviendrons également sur les possibilités offertes par le Wiktionnaire. XX Wikipédia francophone: état des lieux Actuellement, la langue wallonne et une trentaine d’auteurs sont référencés sur la Wikipédia francophone. Pour la plupart, ces notices ne font état que d’éléments biobibliographiques simples : naissance et éventuellement décès, activité principale, listes des œuvres majeures. On notera que de nombreux dialectologues wallons sont repris : Jean Haust, Jules Feller, Louis Remacle, Maurice Piron, Élisée Legros, Jean Guillaume, Arille Carlier, Maurice Delbouille, Jules Herbillon, Albert Henry, Willy Bal, Léon Warnant... et jusqu’aux plus récents : André Goosse, Jean-Marie Pierret, Jean Germain, Daniel Droixhe, Michel Francard. Quant aux auteurs, on retrouve de grands noms de la littérature wallonne : Hubert Ora, Lambert de Ryckman, Simon de Harlez, Charles- Nicolas Simonon, Nicolas Defrêcheux, Joseph Grandgagnage, Édouard Remouchamps, Henri Simon, Eugène Gillain, Jean Lamoureux, Jacques Bertrand, Joseph Calozet, Joseph Vrindts, Georges Ista, Henri Bragard, Gabrielle Bernard, Théophile Bovy, Marcel Hicter, Géo Libbrecht, Émile Lempereur, Paul André, mais également Émile Gilliard, Julos Beaucarne, Jean-Luc Fauconnier, Guy Fontaine, André Capron. Certains projets d’éditions, comme l’Atlas linguistique de la Wallonie, et quelques institutions, comme le Musée de la vie wallonne, la Bibliothèque des dialectes de Wallonie ou la Société de langues et de littératures wallonnes y figurent également. Même si cette sélection présente des auteurs et des philologues de qualité, on regrettera que la moisson soit si maigre quand on connaît la multitude d’auteurs et de philologues wallons qui mériteraient d’être au moins cités. On s’étonne également que le théâtre wallon soit finalement très peu présent, alors qu’il s’agit de la facette la plus visible et la moins méconnue de nos langues régionales. Par ailleurs, le référencement des articles n’est pas toujours idéal et la liste d’écrivains de langue wallonne se mélange à celle des écrivains d’origine wallonne mais de langue française. Heureusement, on peut constater que la plupart des pages font référence à des sources fiables, comme l’Anthologie de la littérature wallonne de Maurice Piron ou l’Encyclopédie du Mouvement wallon, éditée par l’institut Jules Destrée. Il me semble que la simple présence de ces données nous impose au minimum un contrôle et une validation de celles-ci. Quoi qu’on en pense, Wikipédia est une des sources les plus consultées et les plus usitées. Déontologiquement, nous ne pouvons donc pas laisser des inepties ou des incorrections présentes sur cette interface. Quelles actions mener et pourquoi s’investir dans ce genre de démarche ? Il est malaisé de se lancer dans un large projet d’écriture sur Wikipédia, sans avoir reçu une formation complète à ce type de programme. En revanche, il me semble plus simple de pouvoir corriger les erreurs épinglées, simplement en modifiant les articles déjà présents. Dans tout article, il faudrait évidemment adopter une attitude d’encyclopédiste, autant que faire se peut. La majorité des superviseurs d’articles imposent la référence à des articles et des ouvrages reconnus. Les articles nouvellement créés sont relus par plusieurs personnes qui y traquent la moindre trace de militantisme ou de subjectivité. La Wikipédia francophone, bien plus que la version wallonne dont nous reparlerons, est encadrée par de nombreuses personnes volontaires qui veillent à son bon fonctionnement. Enfin, il me semble que les langues régionales ont tout intérêt à s’insérer dans ce processus international et tourné vers l’avenir. La tendance actuelle est de pouvoir disposer, via le web, de tous les savoirs, partout et tout le temps. Malheureusement, un renseignement absent de ces systèmes de référencement internationaux aura tendance à être oublié. Si Wikipédia permet d’offrir une visibilité large aux sujets qui nous tiennent à cœur, elle aura également comme fâcheuse tendance de plonger dans l’ombre tout ce qui ne s’y trouve pas référencé. [ À suivre ] © Baptiste Frankinet, 2016 NOTE 1. On n’hésitera pas à consulter Rémi Mathis, « Wikipédia comme ressource », dans Actes…

Musique et théâtre

On peut dire , sans trop se tromper, que le théâtre wallon connaît ses débuts au…