« Il n’y a ni coupable ni victime dans cette histoire. Il n’y a pas d’explication pour les histoires qui se terminent mal. J’ai assisté impuissante à la fin d’un amour qui m’avait servi de modèle, puis de repoussoir. Il n’y a que l’absence si longue, cette difficulté à dire et cette incapacité à se taire. Et si mon père ou ma mère avait survécu, avait tué sans se donner la mort? Je sais, bien sûr, que lui n’aurait jamais tiré. Il a été trop aimé et elle pas assez. Elle ne pouvait plus voir le monde sans les yeux qu’elle avait adulés. Elle a levé son arme, une belle matinée de juillet. Un samedi paresseux où l’on s’apprête à ne rien faire. »
Auteur de Ça ne se fait pas