Bruxelles, un rêve capital


RÉSUMÉ

De Brüsel à Bruxelles… une visite inédite.
Comme en réponse à l’album Brüsel, cinquième volume des mythiques Cités obscures, Schuiten et Peeters nous donnent à voir la ville sous un angle à la fois historique, architectural et onirique…
« Les âmes cachées dans les villes, comme les fleurs qui se cachent dans les prairies, sont toujours les plus jolies. Ah ! je voudrais bien voir ce qui se cache à Bruxelles… » Ces mots d’Octave Mirbeau, Benoît Peeters et François Schuiten les reprennent volontiers pour lever quelques coins du voile. Bruxelles a été bouleversée par l’histoire, à l’image d’une Belgique enfin parvenue à l’indépendance en 1830. Jamais depuis sa capitale n’a cessé d’être ouverte au monde, abritant quelques bâtiments remarquables comme l’imposant Palais de Justice, les maisons de Victor Horta ou encore les galeries royales Saint-Hubert… Dans ce beau livre en forme de promenade, Schuiten et Peeters nous invitent à (re)visiter la capitale de l’Europe, une ville aux multiples charmes qui résonne depuis toujours avec leur œuvre…


À PROPOS DES AUTEURS
Benoît Peeters
Auteur de Bruxelles, un rêve capital
Benoît Peeters est né à Paris le 28 août 1956. Il vit à Bruxelles depuis 1978. J’écris depuis bien longtemps. J’ai publié de nombreux livres – trop peut-être. J’ai la chance de vivre surtout, comme on dit, «de ma plume». Mon plus grand plaisir est dans la variété : je me suis défini un jour comme un “pervers polymorphe de l’écriture”, c’est-à-dire un grand enfant. Je me serais vite sclérosé, ou ennuyé, si je n’étais que scénariste de bande dessinée et j’aurais manqué bien des choses si j’étais resté uniquement romancier. La réflexion me passionne autant que la fiction, le cinéma autant que la photographie.. Je continue de le croire : entre ces domaines, les échanges peuvent se faire avec souplesse, loin de tout cloisonnement et de toute hiérarchie des genres. Je serais incapable de définir mon style, mes contenus de prédilection. Ma seule envie est de changer sans cesse, d’évoluer, d’aborder de nouveaux territoires. Mais je sais que j’aime à la fois le récit et l’innovation formelle, l’analyse et le mystère, l’étrange et le vraisemblable. J’écris pour continuer, à ma façon, à ma mesure, le plaisir que m’ont procuré ceux que j’admire depuis toujours : Hergé, Verne et Dumas, Kafka, Borges et Winsor Mc Cay, Paul Valéry, Julien Gracq, Georges Perec — tant d’autres. Sans oublier Proust dont l’œuvre immense continue de me faire peur au moins autant qu’elle me fascine. Je ne sais si je suis écrivain. Peut-être le deviendrai-je un jour.  
François Schuiten
Illustrateur de Bruxelles, un rêve capital

François Schuiten est né le 13 avril 1956 à Bruxelles. A 16 ans, il publie ses premières planches (Mutation) dans la célèbre revue Pilote. Deux années plus tard, il entame une formation artistique à Saint-Luc. C’est grâce aux publications des albums de la série des Cités obscures, réalisée en collaboration avec son ami Benoît Peeters, qu’il connaît le succès et devient l’un des dessinateurs belges les plus renommés de sa génération. Son style tout à fait personnel et novateur est teinté d’un amour indéniable pour l’architecture, qu’il exploite en créant des univers à la fois fantasmagoriques et curieusement familiers. L’influence de son père, lui-même architecte de métier, et de grands personnages comme Victor Horta ou Jules Vernes est palpable dans la construction du décor et des récits des Cités obscures.

Mais François Schuiten ne s’est pas cantonné au seul champ de la bande dessinée. Il a contribué à l’élaboration de plusieurs spectacles et films en tant que scénographe/filmographe, en réalisant entre autres les costumes et les décors du film Toto le héros de Jaco Van Dormael. Il fut également le designer des stations de métro Porte de Hal à Bruxelles et Arts et Métiers à Paris. On lui a confié la conception esthétique du Pavillon de l’Utopie pour l’Exposition Universelle à Hanovre en 2000 et il est par ailleurs l’auteur de plusieurs affiches et portfolios…
Polygraphe, touche-à-tout et toujours avec précision, talent et inspiration, Schuiten a su prendre une place de marque au sein du paysage artistique belge. Nommé baron par SAR le roi Albert II en 2002, il a reçu la même année une distinction majeure dans son parcours de dessinateur : le Grand Prix de la Ville d’Angoulême, pour l’ensemble de son œuvre.


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Quand l’hommage à une ville jaillit de l’imaginaire, de la sensibilité d’un duo de créateurs ayant marqué le neuvième art de leur empreinte, l’enchantement est au rendez-vous. Dans le somptueux ouvrage Bruxelles. Un rêve capitalFrançois Schuiten et Benoît Peeters opèrent un glissando de Brüsel des Cités obscures à la capitale Bruxelles approchée sous la forme d’une balade architecturale, historique et onirique. Au fil d’une promenade résolument subjective, les auteurs nous entraînent dans un récit construit sur des portraits de lieux (la Grand-Place, le Palais de Justice, la Porte de Hal, le Palais Stoclet, le Musée Wiertz, la Maison Autrique…), de personnages (les architectes Joseph Poelaert,…


AVIS D'UTILISATEURS


Tania

Parfait pour découvrir Bruxelles dont tous les charmes ne se dévoilent pas en un seul jour, jouissif pour ceux qui y vivent sans être forcément conscients de son passé et de son évolution urbanistique.

http://textespretextes.blogspirit.com/archive/2021/11/19/enfants-de-bruxelles-3261202.html


FIRST:ville - "Bruxelles, un rêve capital"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9208 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Une aventure de Blake et Mortimer : Le dernier pharaon

Avec Le Dernier pharaon, Autour de Blake & Mortimer , t. 11, le quartet composé de François Schuiten (dessin et scénario), Jaco Van Dormael (scénario), Thomas Gunzig (scénario), Laurent Durieux (couleur) met génialement ses pas dans ceux d’Edgar P. Jacobs, créateur de la série Black & Mortimer. L’album décline combien prolonger une œuvre, c’est la révéler à elle-même, la poursuivre en l’actualisant. Marquée par l’imaginaire et la puissance graphique de François Schuiten, la revisitation de l’univers d’Edgar P. Jacobs renoue avec Le mystère de la grande pyramide (1954). L’album s’ouvre sur  la pyramide de Khéops. Blake et Mortimer se réveillent dans la chambre de la reine, frappés d’amnésie. Des années plus tard, appelé à Bruxelles afin d’étudier l’étrange rayonnement électromagnétique qui, émanant du Palais de Justice, a la propriété de rendre inopérants les appareils électriques, le professeur Mortimer découvre un mur d’hiéroglyphes, des représentations de Seth et autres divinités dont, féru d’égyptologie, Joseph Poelaert a truffé son colosse de pierre. Tandis que Mortimer et Henri, le seigneur des lieux, avancent vers le Graal, le lieu secret d’où provient le phénomène d’irradiation, une déflagration lumineuse embrase le Palais, déferle dans les rues de Bruxelles. Sur ordre de l’armée, les habitants sont évacués et désertent la capitale. Une cage de Faraday enserre l’édifice afin de contenir son magnétisme. Une enceinte mure la ville qui, au fil des mois, se mue en une ville fantôme où la nature reprend ses droits, où les animaux sauvages ont établi leurs quartiers. Refusant de quitter le périmètre interdit, des citoyens désireux d’inventer un autre monde — un monde aux antipodes du consumérisme actuel et du productivisme mortifère — mettent tous leurs espoirs dans les vertus salvatrices du rayonnement. Afin de déclencher ce dernier, ils mettent au point une opération. Bien qu’elle échoue, le mystérieux animal de pierre se remet à cracher sa lumière verte. Black-out généralisé. Les machines, les avions, les ordinateurs du monde entier s’arrêtent, «  adieu les banques, adieu la dette du Tiers-Monde  ». Le printemps de la révolution mondiale a pour levier le mastodonte de Poelaert, lequel, en libérant sa colossale énergie cosmotellurique, signe le coup d’arrêt de la technologie. Le sommeil des habitants est contaminé par des cauchemars provoqués par le rayonnement. Face à l’arrêt définitif et irréversible de l’électronique mondiale — panne qui signe la fin du néolibéralisme, du prométhéisme technologique —, le pouvoir international réagit, l’armée décide de lancer sur le Palais de Justice des missiles chargés de le détruire. Mettant au point un remède pire que le mal, ordonnatrice de l’inhumain, l’armée menace d’entraîner la fin du monde sous couvert de tenter de le sauver. La solution est frappée par la folie dès lors qu’elle crée le risque d’une réaction en chaîne. Haut gradé de l’armée britannique, Blake mettra tout en œuvre pour écarter cette décision. Alors qu’ils se sont perdus de vue depuis des années, il charge Mortimer de sauver la donne, de retourner dans le ventre du Palais afin de mettre fin au rayonnement. Nous ne révélerons pas les retournements et climax d’une intrigue menée de main de maître.D’une écriture à la fois incisive et onirique, le scénario remarquablement efficace, riche en rebondissements, campe un monde où s’affrontent la folie et la sagesse, le risque d’apocalypse et le sauvetage de l’univers.Si le dernier pharaon n’est autre que Mortimer comme le révèle le personnage de Lisa, l’ultime pharaon, c’est aussi François Schuiten qui promène sa lanterne magique sur les lieux telluriques. Dernier initié formé par l’esprit errant de Poelaert, Schuiten boucle l’énigme jacobsienne de la pyramide de Khéops qui hante Mortimer depuis des années. Il la referme en lui donnant comme résolution l’architecture du Palais de Justice.Sans didactisme aucun, l’album enserre le récit dans l’évocation des défis majeurs de notre temps, dangers de la technologie, dérives d’un monde enfermé dans une logique high tech et totalitaire. Sous la fable fantastique, court un rayon d’un autre type, qui nous dit qu’un autre monde est possible. Refusant le système actuel, une partie des humains met sur pied une société renouant avec la nature. Saluons l’actualité brûlante de l’album à l’heure où, percuté par la débâcle environnementale, par le réchauffement climatique, le monde court vers sa perte. Dans la ville de Bruxelles dévastée, les altermondialistes, les êtres en rupture de ban, récusant la loi du marché, les réfugiés vont assurer la relance d’un monde digne de ce nom. Face aux forces de mort que le pouvoir militaire s’apprête à déclencher se dressent les forces de vie portées essentiellement par des de femmes et des enfants.Sans adopter l’esthétique de la ligne claire, l’album prolonge l’esprit d’Edgar P. Jacobs, ses hantises, ses obsessions. On notera la présence des chats attirés par les lignes telluriques sur lesquelles l’édifice de Poelaert est bâti, le vertige des éblouissants dessins de François Schuiten qui réexplore un des hauts lieux mythiques des Cités obscures , de Brüsel, le Palais de Justice. Les pierres, les édifices sont habités par une âme secrète, une âme minérale. Comme les gargouilles de Notre-Dame-de-Paris, celles qui ornent le Palais de Justice sont les dépositaires de savoirs ésotériques que les bâtisseurs de cathédrales et Poelaert ont emportés dans leurs tombes. Une sagesse perdue que Mortimer/Schuiten, Van Dormael, Günzig et Durieux ramènent à la lumière.En libérant le rayonnement enfoui à la base de la pyramide inversée placée sous le Palais de Justice, Mortimer prend la décision que l’humanité n’a pas pu ni voulu adopter : changer radicalement de manière de vivre, de penser. Dans cette nouvelle vie donnée à Blake et Mortimer, ce dernier apparaît comme un anti-Prométhée grâce à qui s’ouvre une nouvelle Arcadie, une société contrainte de faire le deuil de son hypermodernisme, de sa course à la technologie. Tissé de signes, le monde attend son Champollion, ici Mortimer. Qu’il soit architectural, graphique, littéraire, musical, l’art, aux yeux de Schuiten, ne se transcende dans le sublime que s’il est branché sur l’inconscient, l’ésotérique, le paranormal. Tout art est initiatique.Les quatre créateurs livrent ici un livre-événement. L’album s’élève comme une pyramide où les dessins et le verbe tiennent lieu de pierre. Il compose la dernière pyramide pour le pharaon à venir… Pour notre plus grand regret, François Schuiten annonce qu’il arrête la BD. Signant son adieu au 9ème art, Le dernier pharaon serait alors l’ultime pierre de sa cathédrale. Soulignons les couleurs magistrales, les saisissants effets de clair-obscur de Laurent Durieux qui rehaussent les sublimes planches de François Schuiten. Magie des scènes de la ville de Bruxelles plongée sous les eaux ou dans des paysages hivernaux. Dans son dieu de pierre, Poelaert a enfoui les enseignements des Égyptiens, leurs secrets relatifs à la pyramide inversée sous la mer brusselienne. Gageons que le quatuor de créateurs…

Le retour du capitaine Nemo

François SCHUITEN et Benoît PEETERS , Le retour du capitaine Nemo , Casterman, 2023, 96 p., 26 € , ISBN : 9782203254398La manière dont une créature hybride, amphibie, mi-animale, mi-machinique apparaît dans cette nouvelle aventure des Cités Obscures , la façon dont elle sort des eaux et gagne la ville de Samarobrive-Amiens décrit précisément les modalités qui ont permis au Retour du capitaine Nemo de surgir, au terme d’une gestation organique, quatorze années après la parution de Souvenirs de l’éternel présent , dernier album des Cités Obscures . L’univers et l’imaginaire profondément verniens de François Schuiten et de Benoît Peeters accueillent à bord d’un vaisseau graphico-textuel des passagers déjà mis à l’honneur dans les Cités Obscures , à savoir le capitaine Nemo, sombre héros, commandant du sous-marin Nautilus, l’auteur de Vingt mille lieues sous les mers , les territoires mi-réels, mi-oniriques qui composent la géographie fictionnelle des Cités Obscures (la mer des Adieux, les falaises de Tirus, le Mont Analogue, Brüsel, Blossfeldtstad, Pâhry, Brentano…). Splendeur hypnotique, inquiétante, troublante des dessins en noir et blanc, s’étirant sur une pleine page de François Schuiten, nouveau destin apporté au personnage du capitaine Nemo sous la plume inspirée et le récit audacieux de Benoît Peeters… l’ouvrage surgit littéralement à la manière dont jaillit le Nauti-poulpe, cet être hybride qui, doté de l’intelligence des poulpes et d’un mécanisme machinique, transporte un mystérieux voyageur amnésique qu’il mène avec une détermination infaillible vers la ville où mourut Jules Verne, Amiens-Samarobrive. Dans cet album somptueux qui, déterritorialisant la bande dessinée comme le tandem n’a cessé de le faire, sacre le retour de nos deux capitaines Nemo, le héros amnésique sert de fil conducteur à une interrogation sur la porosité entre réalité et imaginaire, entre science et fantastique, sur les arcanes de la création et la reconquête de l’identité perdue. Grands inventeurs de mondes parallèles, de villes imaginaires biomorphiques, totalitaires, ruinées ou minéralo-végétales, Benoît Peeters et François Schuiten redonnent vie tout à la fois à Jules Verne, pionnier des romans fantastiques, de science-fiction, et à un capitaine Nemo halluciné qui nous donne à entendre le mouvement d’anamnèse auquel il se livre afin de savoir qui il est.Avec cet album rétro-futuriste, scandé par des dessins minutieux au style hachuré où s’élancent des tours, des trains, des villes enneigées, des cathédrales, des érables géants, le Palais des Trois Pouvoirs de Brüsel, des pitons (des éléments souvent tout en verticalité), les éditions Casterman deviennent les éditions Jules Hetzel de notre temps.Dans ce voyage dans le temps et dans l’espace, traversant des trous de ver reliant des univers hétérogènes, le capitaine Nemo vit à cheval entre les souvenirs de son passé, le naufrage du Nautilus, et un présent dévoré par l’amnésie.     Ce poulpe étrange est comme un nouveau sous-marin, un autre Nautilus… Un Nauti-poulpe, voilà ! Sa détermination m’impressionne.Les hommes, eux, semblent toujours aussi fous. Ces navires démesurés sont plus terrifiants que ceux d’autrefois… Mais le Nauti-poulpe est agile et puissant. Malheur à ceux qui sen prendraient à lui ! La perte de mémoire qui frappe le personnage se lève peu à peu, le flou identitaire cède la place aux retrouvailles avec soi. Au fil d’une introspection méditative, le capitaine Nemo rejette la pensée dualiste qui était la sienne, assise sur la séparation entre l’homme et l’animal, entre l’humain et la nature. Le réveil à soi coïncide avec une mutation dans la manière de concevoir la cohabitation entre l’humain et les autres formes du vivant : «  moi qui, comme tant d’autres, considérais ces poulpes gigantesques comme des monstres…  ». Doté d’une intelligence vive, d’une force de locomotion en phase avec sa puissance d’esprit, se servant de ses huit bras de façon indépendante, prenant soin de son passager, le nourrissant, le Nauti-poulpe mène la danse de cette odyssée dont le capitaine Nemo et les lecteurs sont les spectateurs médusés. Dans le finale, la reconnexion du personnage et de son histoire donne lieu à une métamorphose formelle et narrative, à l’apparition de dessins en couleurs divisés en vignettes. En complément à cet album hanté, d’une maestria absolue, qui tresse les obsessions et leitmotivs des Cités Obscures au royaume vernien, figurent les dessins réalisés par François Schuiten pour illustrer le roman d’anticipation posthume de Jules Verne, Paris au XXème siècle .Avec leur capitaine Nemo revisited, François Schuiten et Benoît Peeters signent un chef-d’œuvre.   Véronique Bergen Plus d’information Un être hybride émerge des eaux. À la fois créature animale et engin sous-marin, le Nauti-poulpe abrite à son bord un homme amnésique. Où l'emmène ce petit vaisseau qui arpente des lieux plus ou moins familiers ? « Capitaine, j'étais capitaine... Je suis le capitaine Nemo. » Porté par d'impressionnantes images en noir et blanc, le récit nous fait suivre le héros des romans de Jules Verne Vingt Mille Lieues sous les mers et L'Île mystérieuse, à qui Schuiten et Peeters imaginent un nouveau destin. Dans ce très beau livre se mêlent la bande dessinée, le récit illustré et l'histoire de Verne lui-même, installé dans la ville d'Amiens où sera bientôt érigée une monumentale sculpture en bronze du Nauti-poulpe. Les auteurs des Cités Obscures font ainsi revivre…

Konvalescens : Stockholm 1906

Après, notamment, le superbe Hareng couvre-chef et autres chansons…