Brancusi, la photographie ou L'atelier comme groupe mobile

RÉSUMÉ

La modernité de Constantin Brancusi réside incontestablement dans l’usage singulier de la photographie, qu’il fit en toute indépendance de ses amis photographes Edward Steichen et Man Ray, entre autres, comme révélateur de son œuvre. Loin d’être de nature documentaire voire anecdotique, le recours à la photographie aura permis à Brancusi d’affiner l’œil du sculpteur en intégrant le point de vue mobile du spectateur à l’acte créateur. L’atelier devient alors non plus le lieu ni le prolongement mais l’essence même de l’œuvre totale et mouvante, appréhendée suivant le concept de « groupe mobile ».

À PROPOS DE L'AUTEUR
Anne Penders

Auteur de Brancusi, la photographie ou L'atelier comme groupe mobile

Auteure, artiste, historienne de l’art, anne penders triture le texte, l’image, le son, l’archive… Quel que soit le medium, elle appelle ça “écrire”. Poétique et politique, son travail polymorphe interroge la notion même de position dans un monde troublé : il exhume, pointe du doigt, donne à voir, toujours comme « à travers ». Elle a écrit une thèse de doctorat sur les concepts de déplacement et de voyage dans la mouvance du Land Art, des romans, de la poésie en prose, des articles scientifiques et d’autres moins. A ce jour, une quinzaine d’ouvrages, très nombreux films courts, ainsi qu’une douzaine de créations sonores. Après de nombreuses années consacrées à une certaine idée de la Chine (2001-2014), elle a focalisé ton travail « sur, autour, à partir » de la Grèce (2012-2020…).  Dans ce sillage, elle poursuit actuellement une collaboration avec une biologiste moléculaire rencontrée à Athènes. En attendant la prochaine étape, elle vit à Bruxelles où elle développe deux projets polymorphes aux croisement d’archives personnelles et de nouvelles recherches : « North America Backwards » et « shelter / nos échelles ». Lauréate d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse d'appoint 2020

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