Anne Penders

PRÉSENTATION

Ecrivaine, artiste, docteure en Histoire de l'art, compagne, maman…, Anne Penders travaille l’image, le texte, le son en lien constant avec tout ce qui touche à la mouvance, la maison, la mémoire. Un travail poético-politique sur le fil de l’ancrage et de l’errance… réels ou imaginaires. Ses recherches théoriques comme son engagement pédagogique vont forcément dans la même direction.

Elle a publié une dizaine d’ouvrages (romans, essais, expériences) dont récemment "jaune", Le cormier, 2009 et "le lundi d’après", Esperluète, 2007 ou "mapping calendar / une cartographie du temps", 2005. Elle a réalisé une vingtaine de courtes vidéos, les dernières étant "l’hiver ailleurs" (2006), "just like before" (2007) et "ici et là / quand ?" (2008) ainsi qu’une dizaine de créations sonores dont "l’envers" (2006) et  "(s)no(w)borders" (2006).

Elle vit pour le moment à Marseille où elle travaille à un projet polymorphe intitulé de chine.

NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Depuis longtemps, Anne Penders traîne ses tongs un peu partout dans le monde. En Chine. Aux States. À Marseille. À Bruxelles, mais oui, aussi, parfois. Depuis longtemps, Anne Penders écrit, photographie, filme, prend du son, partout où elle passe, partout où elle laisse traîner ses tongs. Non qu’Anne Penders serait une de ces autrices dites voyageuses, écrivant, de livre en livre, des espèces de journaux de voyages où elle nous narrerait ses états d’âme nomades, ses rencontres splendides, ses déboires ou ses confrontations avec le paysage, la mère nature ou toute autre chose du même acabit. Non. Pas du tout son genre. Anne Penders serait plutôt du style, me semble-t-il, à faire de ses voyages des prétextes. Des occasions de susciter l’écriture, tant littéraire…


Karoo

Si on peut dire « tu » à une ville, peut-on s’adresser à quelqu’un qui ne répondra plus ?
Si on peut dire « tu » à une ville, peut-on s’adresser à quelqu’un qui ne répondra plus ?

On dit : « Encre de Chine ».

Et, ici, c’est à Marseille que l’on jette l’ancre.

Peut-être que si je savais un peu mieux, si seulement j’avais de la connaissance, je dirais, je me demanderais, ce que signifie ce blanc…

Ce blanc qu’il y a, dans le titre, avant de Chine.

Et ce petit « de », qu’est-ce que c’est ? 

Comme on dit, pour ceux qui ont le sang bleu, ceux qui en sont, les aristos, de la noblesse.

C’est un génitif, je crois qu’on dit comme ça, en grammaire, du complément du nom.

Comme…