Anne Penders

PRÉSENTATION
Auteure, artiste, historienne de l’art, anne penders triture le texte, l’image, le son, l’archive… Quel que soit le medium, elle appelle ça “écrire”. Poétique et politique, son travail polymorphe interroge la notion même de position dans un monde troublé : il exhume, pointe du doigt, donne à voir, toujours comme « à travers ». Elle a écrit une thèse de doctorat sur les concepts de déplacement et de voyage dans la mouvance du Land Art, des romans, de la poésie en prose, des articles scientifiques et d’autres moins. A ce jour, une quinzaine d’ouvrages, très nombreux films courts, ainsi qu’une douzaine de créations sonores. Après de nombreuses années consacrées à une certaine idée de la Chine (2001-2014), elle a focalisé ton travail « sur, autour, à partir » de la Grèce (2012-2020…).  Dans ce sillage, elle poursuit actuellement une collaboration avec une biologiste moléculaire rencontrée à Athènes. En attendant la prochaine étape, elle vit à Bruxelles où elle développe deux projets polymorphes aux croisement d’archives personnelles et de nouvelles recherches : « North America Backwards » et « shelter / nos échelles ». Lauréate d’une bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Bourse d'appoint 2020
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Depuis longtemps, Anne Penders traîne ses tongs un peu partout dans le monde. En Chine. Aux States. À Marseille. À Bruxelles, mais oui, aussi, parfois. Depuis longtemps, Anne Penders écrit, photographie, filme, prend du son, partout où elle passe, partout où elle laisse traîner ses tongs. Non qu’Anne Penders serait une de ces autrices dites voyageuses, écrivant, de livre en livre, des espèces de journaux de voyages où elle nous narrerait ses états d’âme nomades, ses rencontres splendides, ses déboires ou ses confrontations avec le paysage, la mère nature ou toute autre chose du même acabit. Non. Pas du tout son genre. Anne Penders serait plutôt du style, me semble-t-il, à faire de ses voyages des prétextes. Des occasions de susciter l’écriture, tant littéraire…


Karoo

Si on peut dire « tu » à une ville, peut-on s’adresser à quelqu’un qui ne répondra plus ?
Si on peut dire « tu » à une ville, peut-on s’adresser à quelqu’un qui ne répondra plus ?

On dit : « Encre de Chine ».

Et, ici, c’est à Marseille que l’on jette l’ancre.

Peut-être que si je savais un peu mieux, si seulement j’avais de la connaissance, je dirais, je me demanderais, ce que signifie ce blanc…

Ce blanc qu’il y a, dans le titre, avant de Chine.

Et ce petit « de », qu’est-ce que c’est ? 

Comme on dit, pour ceux qui ont le sang bleu, ceux qui en sont, les aristos, de la noblesse.

C’est un génitif, je crois qu’on dit comme ça, en grammaire, du complément du nom.

Comme…