Depuis longtemps, Anne Penders traîne ses tongs un peu partout dans le monde. En Chine. Aux States. À Marseille. À Bruxelles, mais oui, aussi, parfois. Depuis longtemps, Anne Penders écrit, photographie, filme, prend du son, partout où elle passe, partout où elle laisse traîner ses tongs. Non qu’Anne Penders serait une de ces autrices dites voyageuses, écrivant, de livre en livre, des espèces de journaux de voyages où elle nous narrerait ses états d’âme nomades, ses rencontres splendides, ses déboires ou ses confrontations avec le paysage, la mère nature ou toute autre chose du même acabit. Non. Pas du tout son genre. Anne Penders serait plutôt du style, me semble-t-il, à faire de ses voyages des prétextes. Des occasions de susciter l’écriture, tant littéraire…
Si on peut dire « tu » à une ville, peut-on s’adresser à quelqu’un qui ne répondra plus ?
Si on peut dire « tu » à une ville, peut-on s’adresser à quelqu’un qui ne répondra plus ?
On dit : « Encre de Chine ».
Et, ici, c’est à Marseille que l’on jette l’ancre.
Peut-être que si je savais un peu mieux, si seulement j’avais de la connaissance, je dirais, je me demanderais, ce que signifie ce blanc…
Ce blanc qu’il y a, dans le titre, avant de Chine.
Et ce petit « de », qu’est-ce que c’est ?
Comme on dit, pour ceux qui ont le sang bleu, ceux qui en sont, les aristos, de la noblesse.
C’est un génitif, je crois qu’on dit comme ça, en grammaire, du complément du nom.
Comme…