Quand un poète belge écrit une fiction sur un artiste niçois, cela donne d’admirables frottements de langues et du jeu de mots à tire-larigot. Derrière l’énorme éclat de rire que produit le texte de Jean-Pierre Verheggen, se donne à lire une appréhension extrêmement raffinée de l’œuvre de Noël Dolla qui, elle-même, s’adonne au raffinement et à l’humour. Quand les anchois monarchisés rencontrent les ablettes tout aussi aristocratiques, quand les serpillières s’énoncent en loques ou en wassingues, quand la Belgique rencontre la Côte d’Azur, il en découle une fraternité d’esprit, un air de famille qui fabrique de l’étonnement dans une joie confinant aux délices d’une rigueur déguisée en plaisanterie. Merci Messieurs !
Un corps est le hors-sujet de ce livre. Tout autour de lui, des éclats, des ruptures,…
Poème illustré évoquant l'âpre confrontation entre une femme et sa mère mourante, qui lui dira peut-être,…