Sommaire :
Petite fille solitaire
La cave
La Frégate
Une maison au bord de l’eau
Trahison au musée du cinéma
L’orgue de Barbarie
Le coupe-papier crocodile
Irruption
La vraie solitude
Le bon air de la mer
L’amant de trois pleines lunes
Si tu revenais, si tu voyais ta ville
L’ambulance de l’Océan
Les French Girls et l’amoureux italien
Vieille dame solitaire
Autrice de Belgiques : Les silences et la mer
La collection « Belgiques » des éditions Ker poursuit son auscultation d’un pays multiple, à travers le regard et les mots d’écrivaines et d’écrivains belges francophones. Cet automne encore, quatre nouveaux volumes viennent enrichir la série. Le Carnet et les Instants a déjà évoqué ceux de Juan d’Oultremont, d’Evelyne Guzy et de Bernard Tirtiaux. Le quatrième, signé par Françoise Duesberg, est sous-titré Les silences et la mer.« Belgiques » est une collection de recueils de nouvelles. Avec Les silences et la mer, Françoise Duesberg s’empare avec inventivité de ce cahier des charges et explore les possibles d’un genre qui se prête aux traitements les plus variés. Elle livre…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…
Il se chuchote des histoiresQuand on écoute les feuillesLorsque le vent bousculeL'air de nos chansonsOn voit la lumière dans les yeuxEt les notes qui s'envolentIl se raconte des facétiesDu matin jusqu'au miroirPortés par les flotsLes sourires arrivent vers…
Une jeune femme reçoit en héritage les enseignements de sa grand-mère préférée, Nina,…