Battements crépusculaires


RÉSUMÉ

6 poèmes sont nés suite à la découverte de l’oeuvre de Quasimodo par Philippe Mathy et ce poème, qui figure en frontispice du livre :

« Chacun se tient seul sur le cœur de la terre
transpercé d’un rayon de soleil et soudain c’est le soir ».

C’est la sixième collaboration avec l’artiste André Ruelle. Leurs œuvres sont similaires à bien des égards. La même attention apportée à la
contemplation et au silence. Une même sensualité pour les fruits d’ici-bas. Les deux artistes sont sensibles au monde qui s’anime ou s’agite autour de nous non pour le reproduire mais comme des artisans soucieux d’y déceler la beauté ignorée, la part invisible du rêve, des désirs.




À PROPOS DES AUTEURS
Philippe Mathy
Auteur de Battements crépusculaires
Né à Manono (Congo) le 17 juillet 1956, Philippe Mathy rejoint dès l’âge de 4 ans la Belgique, le pays de ses parents. Il vit son enfance à Saint-Denis (Mons), petit village entouré de bois et d’étangs. C’est là qu’il rencontre à l’âge de quinze ans le peintre et poète Yvon Vandycke. Celui-ci, visionnaire et tourmenté, lui ouvre les portes de la création contemporaine.De 1976 à 1980, son père part travailler, habiter en Algérie. Possibilité de plusieurs voyages, expérience du désert. Le premier recueil, “Promesse d’île” salué par une préface de Norge, fut écrit pour une bonne part à Alger. Mariage en 1980, avec Véronique. Enseigne au Collège Notre-Dame de Tournai. Naissance d’Aline (1981), de Mathilde (1983), de Charlotte (1985). En 1983, achat d’une maison - grand jardin, verger - à Guignies, petit village de la Picardie belge. Philippe Mathy poursuit son chemin de poète, semé de quelques voyages, de rencontres amicales,  et demeure passionné de peinture sans toutefois la pratiquer. Il a créé, en 1987, l'ASBL " Le front aux vitres", une galerie d'art installée dans sa propre maison. Il y associe, à la présentation des peintures ou des sculptures, des lectures de poèmes accompagnées de musique.Reconnu depuis ses débuts (Prix Lockem) décerné par l'Académie Royale de Langue et de Littérature françaises de Belgique en 1978 pour son premier recueil Promesse d'île. Ce livre fut écrit en partie en Algérie où son père est parti travailler trois ans. Philippe Mathy a obtenu de nombreuses récompenses (Prix Charles-Vildrac de la SGDL; Prix Charles Plisnier; Prix Emma-Martin...). De formation littéraire, il enseigne à Tournai.
  • Promesse d'île (poèmes 1975-1978). Préface de Norge. Maison Internationale de la Poésie, Bruxelles, 1980. (Épuisé)
  • Célébrer silence, précédé de Chablis et de Oiseaux, poèmes, Tournai, 1980. (Épuisé) 
  • Le sable et l'olivier. Notes algériennes. Lettre-préface de J.M.G. Le Clézio. Trente-trois illustrations d'Yvon Vandycke. La valise est dans l'atelier, Mons, 1984. (Épuisé)
  • Rue brisée  (poèmes 1981-1986). Trois bois de Bernard Rinchon, Le front aux vitres, Brunehaut, 1987. (Épuisé)
  • L'atelier des saisons, Illustrations de Martine Mellinette. Cheyne éditeur, Coll. "Poèmes pour grandir ", Le Chambon-sur-Lignon (F), 1992. (réédition revue et augmentée, 1999).
  • Debout sur un brin d'herbe (poèmes 1990 - 1991). Frontispice d'André Ruelle. La Bartavelle, Coll. "Le manteau du berger", Charlieu (F), 1992. (Épuisé)
  • Monter au monde. Rougerie, Mortemart (F), 1994. (Épuisé)
  • Le long de l'Escaut. Ed Ville d'Antoing, 1994. Edition de bibliophilie, lithographies originales dont une aquarellée par Edmond Dubrunfaut et Nicolae Groza.
  • Invisible passant. Poèmes, préface d'André Schmitz, frontispice d'André Ruelle. Ed. Tétras Lyre, 1995, coll. bilingue français-basque (traduction en basque par Irantzu Bustinza).
  • Les liens. Poèmes, R.A. Editions, coll. X², 1997. Edition de bibliophilie, gravures originales de Bernard Rinchon.
  • Le temps qui bat. Le Taillis Pré, Châtelineau, 1999.
  • Jardin sous les paupières. Le Taillis Pré, Châtelineau, 2002.
  • Une eau simple, Le Taillis Pré, 2005.
  • Un automne au creux des bras, L'herbe qui tremble, 2009. Illustrations d'André Ruelle. Prix Georges-Perros 2009.
  • Une barque, Tétras-Lyre, 2010. Collection Lettrimage.
  • Barque à Rome. Notes romaines, précédé de Le sable et l'olivier. Notes algériennes, L'herbe qui tremble, 2011. Lettre-préface de Jean-Marie Gustave Le Clézio. Peintures d'André Ruelle.
  • Sous la robe des saisons, L'herbe qui tremble, 2013. Prix littéraire 2013 du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
  • Les soubresauts du temps, Le Taillis Pré, 2015.
  • Monter au monde, Rougerie, 1994.
  • Barque à Rome, L'herbe qui tremble, 2011.
André Ruelle
Illustrateur de Battements crépusculaires


NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

L’aube à peine effacée vite passée comme l’enfance

Le temps de goûter aux parfums des jours blancheur de l’aubépine

Ce sont tant de haies dressées comme des murs dans le labyrinthe de vivre

et déjà le crépuscule s’avance

Si la vie « linéaire » est faite de l’alternance du jour et de la nuit, c’est une autre temporalité que révèle le recueil Battements crépusculaires de Philippe Mathy et André Ruelle. Le livre donne en effet à éprouver une dimension temporelle confinant au cycle cardiaque de la systole et de la diastole, comme en accordéon – à l’image du nom de la collection des éditions Tétras Lyre (qui a récemment fêté ses trente ans) dans laquelle s’inscrit ce livre. Cette temporalité…


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