Don Louis de Vargas, élevé au séminaire par un oncle doyen qui lui a insufflé sa foi et sa…
Pour Isabelle, il n’a jamais été facile d’être la fille de sa mère. À la mort de cette femme hors du commun, elle se rend compte que sa vie entière était basée sur un mensonge. Pour en dénouer les fils, elle entreprend une quête qui la confronte au plus grand défi pour tout être humain, celui de digérer ses parents, c’est-à-dire de pouvoir faire la paix avec ce qu’ils sont pour vivre enfin sa propre vie. Le récit qu’elle en livre est à la fois intime et haletant, drôle et bouleversant.
Au fil de ses recherches, Isabelle comprend qu’elle n’a cessé de marcher dans les pas de sa mère, comme si elle était condamnée à revivre le passé familial qu’on voulait lui cacher. Elle découvre qu’au-delà des mères, et de la sienne en particulier, il y a des femmes. Des femmes obligées de livrer des combats dont l’enjeu est souvent leur vie même.
« Elle espérait que son exemple me donne de la force. Mais c’était tout le contraire qui se produisait ». Elle, la mère d’Isabelle. Elle, l’ombre écrasante. Elle, qui ne veut surtout pas que sa fille cache ou gâche sa beauté. Elle, l’unique lien, la seule, face au vide généalogique. Elle, dont la mort fait éclater le mensonge, la transmission filiale au prisme des secrets et des non-dits. Isabelle devra alors voir au-delà d’elle, sonder l’héritage tapi dans des profondeurs insoupçonnées, retracer des liens d’une noirceur d’encre à l’incandescence d’elle.Depuis la mort de ma mère, j’avais l’impression d’être une bille dans un flipper, rejetée sans cesse d’une paroi à l’autre par des découvertes toujours…
Don Louis de Vargas, élevé au séminaire par un oncle doyen qui lui a insufflé sa foi et sa…
