Vaudrait mieux pas y aller, se dit Ernest. Qui s’appelle Boris, d’ailleurs. Il est un peu poète. La chanson française, ça le connaît. Pourtant, c’est le boss et Art qui vont le faire danser. Faut qu’il parle, Boris. Poète ou pas, ça va mal finir. Art ne pense qu’à le buter ! Et puis l’embarquer dans la belle américaine du patron. Parfait : le terrain est vague, pas de témoin. Enfin, si : Tristan Alleman, qui saisit les répliques, les couplets, les refrains et nous en fait profiter dans une langue pas toujours très vertueuse.
Dans ce récit douloureux aux accents de Tontons flingueurs flingués, beaucoup d’humour et de musique virevoltante, distillés par ce jeune auteur de 58 ans, entourés de personnages pas vraiment recommandables. Et pourtant, recommandés !
Auteur de Arthur, où t'as mis le corps ?
8 mai 2019. Une utopie de politique-fiction, où la ville de Bruxelles a été choisie par les…
Il se chuchote des histoiresQuand on écoute les feuillesLorsque le vent bousculeL'air de nos chansonsOn voit la lumière dans les yeuxEt les notes qui s'envolentIl se raconte des facétiesDu matin jusqu'au miroirPortés par les flotsLes sourires arrivent vers…