Années 30, le temps de la terreur

Parmi les victimes du stalinisme, les poètes, romanciers, peintres, hommes de théâtre occupent une place de choix. Au pire, exécutés, déportés, au mieux réduits au silence. Certains, et non des moindres, prirent le chemin de l’exil: Chagall, Kandinsky. Dès les années 1930, toute la vie culturelle est mise sous surveillance. Installé dans les hautes sphères, Jdanov dicte sa loi. Et ce sera le réalisme socialiste pour tous. Toute l’effervescence créatrice des années 1920, qualifiée par Jdanov de honte pour l’Union Soviétique, est mise sous le boisseau. Les œuvres ensevelies dans les caves des musées et leurs auteurs mis au pas ou traqués.

Malevitch, arrêté quelques semaines, abandonne la radicalité de sa quête
suprématiste et retourne à la figuration, mais ne rend pas les armes. Dans des toiles aux couleurs éclatantes, toujours très construites, ses paysans aux visages aveugles symbolisent-ils le sort fait aux koulaks? Nul ne le sait, mais l’art…

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