Année Nouvelles


RÉSUMÉ

Tous les genres sont abordés dans ce recueil de textes courts, du dialogue au suspense, du romantique à l’effroi en passant par l’humour et le fantastique.

Deux points communs : la ville de Mons et l’originalité des récits. Quatorze raisons de succomber aux univers très différents et pourtant complémentaires de ces deux auteurs à la plume aiguisée.

De la gare de Mons pour un rendez-vous manqué à la malédiction d’une gitane aux conséquences terribles, vous ne sortirez pas indemne de ces lectures !


À PROPOS DE L'AUTEUR
Emilie Ansciaux
Auteur de Année Nouvelles
Belge, passionnée par l’écriture et par la création artistique de manière générale, Emilie Ansciaux écrit de courtes nouvelles depuis ses huit ans. Elle se lance pourtant dans une carrière scientifique, jusqu’à un doctorat en sciences biomédicales, avant de revenir vers son premier amour : l’écriture. Cette autrice touche-à-tout et très indépendante publie son premier roman en 2013 à l’âge de 26 ans, avant de monter sa propre maison d’édition, deux ans plus tard. Publiant d’abord dans le genre de la fantasy (Eclipsis, la Destinée des Mondes), elle varie très vite les styles et écrit autant pour les tout petits (Doudou, le petit dragon qui voulait lire), que pour un public adulte averti (La Mélodie).
Geoffrey Claustriaux
Auteur de Année Nouvelles
Geoffrey Claustriaux est un auteur belge né en 1985. Passionné de littérature et de cinéma, il voue une grande admiration à H.P. Lovecraft et Stephen King. Il est actif depuis plusieurs années dans le domaine des critiques cinématographiques, et plus particulièrement du cinéma de genre (Horreur, Fantastique, Science-fiction et Fantasy).

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Comment regarder plus loin : Onze rencontres entre science et littérature

La collection « La tortue de Zénon », aux éditions de L’arbre de Diane, crée à nouveau des étincelles harmonieuses entre littérature et science, elles qui inscrivent de concert la beauté «  au cœur [de leur ] processus créatif  », comme le souligne d’emblée l’éditrice Mélanie Godin. Dans Comment regarder plus loin , onze autrices attirent chacune dans leurs paumes une femme de science, qui a éclairé le monde d’antan ou d’aujourd’hui. Ces destins de femmes scientifiques, étudiés par ces autrices, dessinent une large constellation, composée de disciplines (sciences du climat, géodésie et sismologie, physique spatiale, astronomie, mathématiques, pathologie moléculaire des plantes, génétique, médecine et chirurgie, neuro-rééducation) et de contrées (Belgique, Danemark, France, Angleterre, Allemagne, Etats-Unis, Ethiopie, Italie) variées. Renouvelée, la narration est multiple tant chaque autrice assume une manière de rencontrer l’autre. Si une adresse en « tu » est préférée par deux d’entre elles ( Charlotte Biron , Lisette Lombé ), une troisième y met les formes épistolaires ( Veronika Mabardi ). Gaël Octavia et Beata Umubyeyi Mairesse optent quant à elle pour d’autres procédés : la première se place dans les chaussures d’une autre scientifique, Mileva Maric, pour converser avec celle qui lui a été confiée, Emmy Noether tandis que la seconde instaure le cadre du conte, qu’une femme dispense quotidiennement à ses enfants, au sujet de la scientifique mise à l’honneur dans cette nouvelle (Segenet Kelemu). Enfin, Fabienne Radi laisse transparaitre les coutures de la création de son texte : elle dévoile les préambules pragmatiques d’une rencontre, via la recension de nombreux profils LinkedIn identiques, et épingle les aléas d’une rencontre en visio, tributaire de la concentration de ses parties, en proie aux pensées et musique intrusives.Les amorces de la curiosité de ces différentes scientifiques éblouissent de poésie et rappellent la simplicité première d’une recherche scientifique (découvrir ce qu’il y a à l’intérieur du noir, pour Cecilia Payne, scrutée par Anne Penders ; s’intéresser aux choses invisibles, pour Inge Lehmann, approchée par Christine Van Acker ), dont les résultats nous parviennent souvent percés d’erreurs, ce que ces rencontres corrigent (Lisette Lombé, aux côtés d’Aurore Thibaut). De ces frottements scientifiques jaillissent alors des apprentissages majestueux : les «  narrations secrètes  », au cœur des arbres-archives, qui gardent la mémoire du feu ou du jet stream, font rêver ( Ysaline Parisis , à l’écoute de Valerie Trouet). Nourries de cette réception multisensorielle du savoir, ces artistes ressentent aussi les frétillements de la création : écouter la «  trajectoire contée  » de Miho Janvier, celle de son «  dialogue avec l’univers  », déclenche chez Victoire de Changy des poèmes filés dans les airs. Les recherches de Priyanka Priyadarshini mettent Fabienne Radi sur la voie d’un rapprochement magique, entre l’or réparateur à l’œuvre dans le Kintsugi japonais, et la protéine MRX, réparatrice de brins d’ADN cassés, augurant d’un potentiel poème figeant cette alliance.Autrices et scientifiques détiennent un objectif commun, un fantasme de cabane, renfermant leurs intérêts les plus chers. 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