Linda Vanden Bemden

PRÉSENTATION
Je m'appelle Linda Vanden Bemden et je suis née en 1968 à Bruxelles et j'habite en périphérie bruxelloise. Traductrice-interprète judiciaire assermentée, la proximité avec les « traduits » en justice me plaît. Électron libre dans une structure où chacun joue un rôle bien précis, les confidences ne sont jamais loin. Et le petit carnet de notes non plus. Depuis 2005, j'écris régulièrement, seule ou dans le cadre d'ateliers, notamment avec Réjane Peigny du réseau Kalame, Fred Soete du réseau Aganippé et Christophe Ghislain. Je participe régulièrement à des tables d'écriture avec le réseau Cléa. J'aime écrire des petites histoires, des tranches de vie, planter le décor, décrire les personnages, les laisser faire, les reprendre. Lire et prendre des notes. Et puis lâcher le texte. J'écris presque tous les jours. Petit. Condensé. Ramassé. C'est une façon saine de m'extirper du quotidien comme d'autres tricotent, regardent des films ou jardinent.
NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

D’auditions en reconstitutions, la vie professionnelle d’Anne-Omalie Valdieu est rythmée par les affaires qu’elle suit en tant qu’interprète judiciaire, profession qui lui vaut rencontres atypiques et anecdotes cocasses ou tragiques. Côté vie privée, on n’emploiera pas le terme « routine » non plus. Point de vue couple, c’est compliqué. Rien de sérieux depuis Mille Pétards, l’amoureux sous influence qui préservait trop bien le mystère sur sa personnalité clean. La seule relation stable d’Anne-O, c’est celle qu’elle entretient avec Béa, sa meilleure amie. « L’amitié à long terme a quelque chose d’extrêmement séduisant en ce sens qu’elle est dénuée d’obligations, hormis celles que vous vous imposez tacitement. » Même son voisinage est changeant,…


Le Carnet et les Instants

Linda Vanden Bemden a tenu pendant cinq ans un blog sur lequel elle a consigné régulièrement des textes brefs relatant ses visites dominicales à sa grand-mère hébergée en maison de repos jusqu’au décès de celle-ci. Elle en a extrait quelques dizaines, rassemblés dans ce recueil.Les initiatives littéraires relatives à l’accompagnement d’un parent âgé ne manquent pas, mais celle prise ici par l’autrice se distingue d’emblée par son ton. Renonçant au lamento sur les ravages du temps, Les dimanches d’Angèle nous livre des billets à l’humour décalé. Point de pathos ni de tremolo, juste des petits faits et dialogues de quelques lignes, sur le mode impressionniste. Jugez plutôt :Le cri du cœurAujourd’hui, à la maison de vie et de soins, Brel chante « Jacky »…