Récit de sa première période d’écriture, ce premier “portrait d’une voix” a séduit la critique, notamment Edmond Jaloux, et fait entrer Yourcenar dans le monde des lettres.
Bien que rapproché par la critique du Traité du vain désir de Gide, c’est à Rilke que Yourcenar fait référence : « Le Rilke de Malte Laurids Brigge, pas encore tout à fait celui des Élégies de Duino, mais un peu déjà. Le ton même d’Alexis, les scrupules d’Alexis, et pas sur un sujet particulier, sur tout ; la religiosité d’Alexis, une sorte de tendresse répandue par Alexis sur les êtres et les choses, tout cela est bien plus près de Rilke. Je me sentais très proche de Rilke durant cette période. » XX
Persuadée qu’il fallait, après sa poésie, écrire quelque chose de définitif, et ayant échoué à rédiger trop tôt le grand roman Remous, Marguerite Yourcenar va exploiter une expérience personnelle pour ce premier texte en prose. Vers 1923, elle a été séduite par…
Prix Margueritte van de Wiele 2002. "Elle tourna brusquement les talons pour se jeter dans la volée d’escaliers et fuir le regard de sa fille. Elle se sentait exaspérée, incomprise de tous.…
"Un beau livre, sobre, vif, qui rend tangibles les saisons et les heures. Les illustrations d’Anne Leloup devancent ou suivent le poème avec la force sereine des empreintes." Critique de Françoise Lison dans Le courrier de l’Escaut paru en octobre 1999. Extrait : "A force de se chercher de se trouver de se perdre de rouvrir le sentier des rencontres de déplorer les malentendus les impasses de célébrer les retrouvailles ils déboucheront dans la clarté sans fin" [Source : Le site des éditions…