« On peut faire le tour du monde en restant à l’extérieur de lui, c’est à dire en restant à l’intérieur de soi. » C’est tout le contraire que propose Jean-Pierre Outers dans son nouvel ouvrage sur la Chine.
L’auteur ne nous invite pas à un voyage de plus dans l’Empire du Milieu mais à un périple en langue chinoise. Conjuguant érudition et légèreté, le texte nous entraîne dans un voyage d’un nouveau genre. Spécialiste de la Chine, l’auteur s’aventure dans la langue et son altérité radicale. Il examine de façon accessible toute la richesse philosophique de la langue et cette approche secoue bon nombre d’idées toutes faites.
Et si, comme l’avancent certains, le détour par la langue chinoise était le seul moyen de sortir enfin du monde étriqué où nous (nous) débattons ?
Les influences anglo-saxonnes sur les lettres françaises de 1850 à 1880
À propos du livre Cette étude voudrait retracer l'action générale des influences anglo-saxonnes sur nos Lettres françaises de Belgique, de 1850 à 1880. L'Angleterre victorienne resplendit alors; les États-Unis conquièrent leur rang, imposent leur génie ; notre littérature, elle, malgré Van Hasselt, de Coster, Pirmez, semble marquer à peine sur la carte du Réalisme international. Il semble même que des temps ingrats soient revenus pour l'art, après ces années de 1815 à 1850, dont M. Gustave Chartier, dans Le Mouvement romantique en Belgique, a entrepris de révéler tout l'intérêt, montrant le dynamisme des influences étrangères et, parmi elles, des anglo-saxonnes. C'est le destin de ces dernières que nous suivons au cours des trois décades qui nous séparent encore de la Jeune-Belgique. Nous tenterons de dire leur sens dans sa plénitude, tel que nous le démêlons de l'écheveau cosmopolite et comme nous l'a livré l'analyse d'une vie intellectuelle, où littérature, philosophie et politique…