Voici un livre qui date de 2015, un projet singulier totalement passé inaperçu – ou presque – à l’époque de sa sortie et de ses présentations publiques. Y revenir, deux ans plus tard, pourquoi ? Pas forcément pour réparer, redonner une espèce de seconde chance à un écrit qui ne méritait pas de sombrer ainsi dans l’oubli. Ce serait, d’une part, donner beaucoup d’importance à la critique littéraire, faire croire que la critique pèse réellement dans le choix des lecteurs et lectrices. Ce serait, d’autre part, faire du critique littéraire une espèce de « justicier » ou de « redresseur de torts », posture, à mes yeux du moins, tout à fait ridicule.Non.Y revenir plutôt pour les questions qu’un tel objet…
Mais qui l'avait muté dans ce département, antichambre de la retraite où s'entremêlait…
" Je sens ses bras autour de ma taille. Il me serre si fort. Je n'ose ouvrir les yeux. La chaleur de sa langue sur la mienne, que c'est doux, que c'est bon. Je profite de ce baiser qui n'en finit pas, de ses mains qui crient tendresse, de ses jambes qui disent caresses, de ce corps qui surgit de l'arbre en chantant l'Amour !". Les sept visages de l'eau, un mariage d'amour et de haine où le passé imprègne le présent et détermine l'amour. FranMi nous emmène à travers une recherche d'identité, d'un rôle social dans une communauté villageoise qui, à l'instar de Saint-Léger, son village d'adoption, présente plein de contradictions. Comment vivre, comment demeurer dans un environnement où les traditions et habitudes anciennes se frottent à la consommation et la vitesse…