Abrégé de la bande dessinée franco-belge

À PROPOS DE L'AUTEUR
Ilan Manouach

Auteur de Abrégé de la bande dessinée franco-belge

Dessinateur — Scénariste À trente ans, ce musicien installé à Athènes et formé à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles reste un auteur inclassable. Il ne cesse de faire reculer les frontières d’un médium qu’il interroge avec un mélange d’ironie et d’intelligence. Jouer avec les codes et les rythmes, détourner des œuvres existantes comme il l’a fait dans l’album Vivre ensemble, surprendre le regard, passer du minimalisme au gigantisme, concevoir le dessin comme une partition, autant de spécificités qui en font l’un des auteurs les plus intéressants de cette nouvelle génération. (T.B.)
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Curieux ouvrage que cet Abrégé de la bande dessinée franco-belge livré par la maison d’édition indépendante La 5e Couche. Cet album conceptuel est l’œuvre de l’artiste Ilan Manouach, un plasticien et musicien né en 1980 à Athènes et qui a étudié à l’Institut Saint-Luc à Bruxelles. Son travail autour de la bande dessinée l’a amené à détourner différents albums : notamment le Maus d’Art Spiegelman, devenu Katz (imprimé en 2011 à petit tirage, il représente tous les personnages avec des têtes de chat) ; ou Les Schtroumpfs Noirs dans Noirs (qui consiste en une réimpression de l’album en utilisant uniquement de l’encre cyan). En 2015 sort Tintin Akei Kongo, une traduction pirate en Lingala de…


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Klimt

Vienne, 1907. Le peintre Gustav Klimt rend visite aux époux Bloch-Bauer. Ferdinand demande alors à Gustav de réaliser le portrait de sa femme, Adèle ; requête entraînant un flashback. Six ans auparavant, alors que Klimt essuyait des critiques acerbes au sujet de son œuvre La Médecine , il a rencontré ce couple, admirateur de son génie et dont la femme l’a prié de lui ouvrir les portes de son atelier. Au même moment, l’artiste recevait en rêve l’inspiration pour son prochain tableau. C’est par ce prisme que l’on entre dans l’univers de l’artiste : son atelier, ses modèles, sa mère, sa compagne, Émilie, mais aussi ses rêves, ses angoisses, ses sources d’inspiration en somme. L’histoire narrée en bande dessinée par Cornette et Marc-Renier est une tranche de vie, prétexte à l’évocation du peintre, de son style, de son époque et de l’avant-gardisme dont il y faisait preuve. L’idée est en effet plus de mettre en avant ses particularités que de réaliser sa biographie. Le récit est assez simple et aurait peu d’intérêt sans l’aspect « inspiré de faits réels », mais n’en est pas moins cohérent et bien rythmé.Les dessins sont soigneusement détaillés. Le rendu est classique, avec un crayonné assez fort accentuant les sujets principaux. Les travaux de Klimt évoqués sont réinterprétés plutôt que cités et le résultat est réussi et efficace : le redesign des œuvres permet une intégration fluide dans les cases tout en invitant à les découvrir sous un angle neuf.Le récit principal est suivi d’un court cahier didactique sur Gustav Klimt. Il complète la bande dessinée en développant quelques sujets qu’elle évoque. On y voit notamment des reproductions des œuvres évoquées dans l’album. Ainsi, le lecteur a à portée de main de quoi satisfaire sa curiosité, titillée par l’histoire racontée en images et phylactères.La bande dessinée Klimt est une introduction sympathique à l’œuvre de l’artiste. Les connaisseurs n’apprendront probablement pas grand-chose, là où les néophytes apprécieront l’accessibilité du propos et les informations proposées en fin d’ouvrage. Les visuels soignés plairont aux amateurs de bande dessinée traditionnelle, alors que l’histoire…

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