es milliers de polars et de films noirs commencent par une sortie de prison. Mais si les romans qu’écrit Carino Bucciarelli semblent s’édifier sur un terrain concret, leur stabilité s’effondre aussitôt. Entraîné à la suite du personnage, le lecteur peut se croire durant quelques paragraphes plongé dans un récit conventionnel. Toutefois, bien vite, ses certitudes se désagrègent.
L’auteur abandonne ici la construction labyrinthique de ses deux précédents romans, Mon hôte s’appelait Mal Waldron et Nous et les oiseaux (M.E.O.), pour une narration d’apparence plus linéaire – quoique –, sans pour autant abandonner le réalisme fantastique – ou magique, comme il préfère l’appeler – qui lui est cher autant qu’à nos contrées septentrionales. On peut dès lors considérer que le présent livre complète un triptyque inauguré par les deux précédents.
Auteur de Le Symbole de l’Infini
Un prisonnier est libéré. Pourtant, ce n’est pas la joie qui l’habite. Il se sent dans un étonnant état de détachement par rapport aux choses. Et quand il sort, tout vacille. Ce n’est pourtant pas dû à son incarcération de sept ans qui l’aurait coupé de la vraie vie et aurait causé des problèmes d’adaptation. C’est plutôt la réalité qui vacille. Tous les gens qu’il rencontre se ressemblent. Les lieux perdent leur identité ; une maison peut être transférée à l’identique d’une ville à une autre. Louvier va donc faire l’expérience de l’étrangeté.C’est sous ce signe que se place le roman de Carino Bucciarelli, Le symbole de l’infini. La logique de la réalité quotidienne est mise à mal. Le…
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