Tina voudrait avoir à ne pas se définir. L’être n’est-il pas en constant devenir ? Elle n’aime pas la grisaille et s’enthousiasme par les histoires tous azimuts (elle partage d’ailleurs sa passion pour ces dernières dans ses ateliers d’écriture créative). Grâce à ses enfants, elle apprend la magie ; et, grâce à la SNCB – la patience. D’avis que l’accès à l’art constitue un levier de cohésion sociale et fan de la mobilisation citoyenne, elle s’est découvert récemment un nouveau champ d’action : le vivre ensemble – toujours autour de mots.
Un autre centre d’intérêt récurrent est la production artistique des migrants (stratégie d’insertion, besoin, étendue). Comme le dit si bien Nawell Madani, si on peut rire ensemble, on peut vivre ensemble. Tina demeure émerveillée par les gens qui suivent la voix de leur cœur et qui, au moyen de gestes simples, ont un impact réel sur le quotidien des autres (un chauffeur plaçant des livres dans son bus ; une association transportant des malades ou des femmes enceinte en vélo en plein milieu de l’Afrique).
Née à Beyrouth en 1978, polyglotte, curieuse et touche-à-tout, elle investit actuellement le Brabant Wallon, après avoir passé 12 ans à Etterbeek.
L’écriture s’est installée peu à peu comme une évidence. Si d’abord elle a été scientifique et populaire, elle est devenue au fil du temps un jeu intellectuel, un outil de communication pour finalement devenir une sorte de besoin-plaisir incontournable.
Docteure en littérature québécoise (Université de Varsovie), Correctrice (Centre d’Ecriture et de Communication), Relectrice (CLéA), Auteure d’ouvrages paralittéraires et d’autofictions, Formée à l’animation d’ateliers d’écriture créative par le Réseau Kalame, Buveuse de café, Dévoreuse de chocolat…