Laurent Van Wetter

PRÉSENTATION

Formé en Art Dramatique au Conservatoire Royal de Bruxelles, il a joué dans de nombreux spectacles sur les scènes belges (Rideau de Bruxelles, Théâtre National, Théâtre Varia, Villers-la-Ville, Théâtre Le Public…) pendant plus de vingt ans. Il a également joué dans des courts métrages, films et séries TV (dont « Melting Pot Café », récemment).

Parallèlement à son métier d’acteur, il a obtenu un Certificat Européen en Ecriture et Analyse Cinématographiques à l’ULB, ce qui l’a amené à écrire pour le théâtre, que ce soient des adaptations (« Le sang des Atrides », « Personne s’appelle Thérèse »), des monologues (« Réflexions balistiques », « Odyssea »), ou des pièces (« Le pont », « Abribus », « Eduquons-les »). Ses pièces sont éditées aux Editions Lansman, traduites en plusieurs langues et jouées en Belgique ainsi qu’à l’étranger.

Depuis quelques années, il collabore avec Matteo Moles, un chorégraphe, pour la dramaturgie de ses spectacles (« Gadget study », « Utoglobia »), et avec Lukas Maximilian Hüller pour la réalisation de photographies panoramiques mises en scène (« 7 deadly sins », « The Human Rights Project »). 

En marge de son métier proprement dit, il a fait partie du Comité belge de la SACD (Société des auteurs), est membre du Conseil d’Art Dramatique de la Communauté Française, et participe à plusieurs jurys de théâtre en Belgique et en France. 
 


BIBLIOGRAPHIE


PRIX


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

La fantaisie au théâtre est comme une voilette posée sur le visage des protagonistes des drames et des tragédies. La fantaisie joue la légèreté en marchant sur la pointe des  pieds dans un territoire dévasté.Laurent Van Wetter vient de publier une pièce pour marionnettes, Au commencement, il y avait une chaise,  où nous assistons au temps de la création du théâtre. Une de plus ? Oui, et à chaque fois, ce sont les mêmes conventions qui sont revisitées. Le charme réside alors dans la variation de ces références et la subtilité des agencements.Plus qu’humain, moins qu’humain, le théâtre pour marionnettes permet bien des pochades (on pense à Ubu et Jarry) où la bêtise et la cruauté révèlent l’homme bien plus que la bienveillante compassion de trop…