Claude Rappé est une personnalité médiatique connue pour avoir travaillé durant une vingtaine d’années à la télévision RTL, mais il nous dévoile dans L’écolière une part méconnue de lui à travers le récit de son enfance et son adolescence dans le Brabant wallon et Namur.Avec pour toile de fond les références culturelles des années 60 et 70, nous sommes amenés à lire les souvenirs de jeunesse de l’auteur racontés avec un fil conducteur sous forme d’associations libres. Tel un explorateur qui revient sur ses expéditions, l’auteur nous fait découvrir sous le prisme de ses sens ses expériences fondatrices avec ses parents, ses camarades d’école, ses enseignants…J’avais l’âge naïf, l’intelligence instinctive, la culture en appétit, un cœur à l’étale…
Il ne fait plus de doute pour personne aujourd’hui que les luttes d’influence entre grandes religions constituent une clé majeure de compréhension des faits qui ont marqué l’évolution des relations entre les nations qui peuplent notre planète terre. À l’heure où des essayistes nous affirment que l’avenir reposera sur l’affrontement entre cultures chrétiennes et musulmanes, Claude Rappe donne un roman qui apporte sans nul doute sa contribution au débat. Annoncé comme thriller, ce fort volume de plus de 500 pages réunit assurément les ingrédients du genre tant il est riche en tensions et en rebondissements.Le récit débute par l’arrivée d’un bateau en port de Brest. À la barre, un homme seul qui erre sur l’océan depuis des éternités et qui s’apprête à…