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- Dis donc, qu'est-ce que tu fais dans ce cirque? T'as les doigts palmés ou quelque chose comme ça? - Ben non, moi, je suis fait à l'image de Dieu, comme tout le monde!…
Réalités obliques (tome 3) : Rencontres obliques
Après Réalités obliques et Mondes obliques , l’auteur de bande dessinée Clarke livre un troisième tome de ses récits aussi brefs que lugubres. L’auteur de la série Mélusine (dont le dernier album vient de sortir) délaisse sa petite sorcière et s’adresse ici à un public adulte, pour lequel il a aussi réalisé d’autres albums remarqués, comme le thriller d’anticipation Les Danois ou le diptyque Dilemna . Les vingt-cinq courtes histoires de Rencontres obliques , qui passent d’un registre fantastique à horrifique ou réaliste, ont en commun leur noirceur. Une jeune femme qui devine la mort dans les yeux de ceux qui vont disparaitre ; un mange-lumière qui plonge le monde dans l’obscurité ; un exorcisme sanglant ; une impression de malaise prémonitoire ; un enfant perdu ; un tueur en quête de sa prochaine victime… L’auteur prend un malin plaisir à plonger le lecteur dans une atmosphère angoissante avant de laisser deviner le pire.Récits fantastiques, nouvelles à chute ou petites histoires d’horreur, de celles à se raconter dans le noir, de préférence avant de dormir… autant vous prévenir : cela se termine toujours mal, pour le plaisir des amateurs du genre. Le livre ressemble à un exercice de style, pour lequel l’auteur s’est inspiré de maitres à penser qu’il remercie en dédicace : Ray Bradbury, Edgar Allan Poe, mais aussi Will Eisner, le graveur M. C. Escher ou le peintre Milt Kobayashi.Ces Rencontres obliques sont également le fruit de rencontres artistiques. En effet, pour réaliser ce recueil de saynètes, Clarke s’est entouré de beau monde : Kid Toussaint, Fabien Vehlmann, Andreas, Dugommier, Zidrou, Raoul Cauvin, Aimée de Jongh, Joseph Safieddine et Foerster ont collaboré à l’écriture de ces histoires, dont certaines sont particulièrement efficaces. Ces auteurs semblent s’être amusés à inventer ensemble ces scénarios cauchemardesques un soir d’Halloween.Des planches de quatre cases, un format carré et imprimé en noir en blanc : on saluera la mise en page du livre, très réussie, qui met en valeur les récits et plonge d’emblée le lecteur dans une atmosphère à la noirceur oblique.Pour les lecteurs qui aiment leurs histoires noires, bien serrées…
Voici, restitué dans sa version d'origine, publiée en 1925, le premier recueil de récits fantastiques de Jean Ray, dont il nous distille l'angoisse brûlante avec la même ardeur que…