Résultats de recherche pour “L&” 13891 à 13920 (15282)

Dès bounès novèles...

Dispûs a pô près deûs mwès asteûre, tos lès londis, dj' a sovint scrît dins cès mèssadjes-ci dès novèles qui n' èstin.n' nin fwârt plêjantes.…

Poèmes de pluie. Une proposition de Mélanie Godin

Il est un cliché tenace, pourtant exact, à propos de la Belgique : il y pleut constamment. Mélanie Godin et son équipe en auront…

Ni Dieu, ni halušky

«  Elle qui avait lutté toute une vie pour ne pas être fille d’immigrés, la termina  Anna Bielik  », Page 69, Jean-François Füeg lâche cette phrase…

95 kulos èt one faflote

Binaméye camarâde, mi chére Ane, qui dj’ènn’aveu m’ sô di r’choner lès laîds tchèts. Au pus sovint dji n’è rabat wêre quand…

Histoire du coup de foudre

Après l’ Histoire du couple , en 2016, c’est sur l’histoire du coup de foudre que le romancier et essayiste Jean Claude Bologne se penche cette…

Editorial: Vers un "bas-modernisme"?

Le dossier "Modernisme(s) approprié(s)?" que Viviana d’Auria, Bruno De Meulder et Hannah le Roux ont dirigé pour ce numéro de Clara Architecture/Recherche…

Simone

Il est un air très vieux, languissant et funèbre... Nous avons tous à l'esprit l'un de ces airs, l'une de ces chansons, qu'évoque ici Gérard de Nerval. Pas nécessairement languissant et funèbre : il peut…

Tchèsse aus crocodiles

On dit (maîs qui n' dit-on nin !) qui d'mwin nos-aurans d' l'ovradje avou lès " Kamarâdes " qui sont véla d'vant nos ! Dji n'î crwè nin èt, po-z-awè l' keûr tranquile,…

Un curé de campagne tout à fait ordinaire

Jean Meslier est né en 1664 à Mazerny , un petit village des Ardennes françaises, canton de Nouvion-sur-Meuse…

Le sel des larmes

Rassemblés en un volume, deux romans posthumes du cinéaste, écrivain, compositeur-interprète Christian Coppin (1949-2017) paraissent aux Éditions Marque belge. Chants épiques…

Les Plumes du coq – fêtent leurs cinq ans

Pour Karoo, je consacre mes chroniques aux auteurs de chez nous. Mais qui sont les éditeurs qui les publient ? Je me suis intéressée à l’un de…

Pign-ponk pol ralî

Spôrts: Les tchafiaedjes do Ptit Louwis / 50. Adon k’ on n’ sait pus cwè edvinter po diminouwer l’ CO2 et po djoker l’ restchåfmint del Daegne, les otos d’ ralî rôlnut…

2e édition du Salon du livre d’histoire de Bruxelles

Après une première édition réussie haut la main, Écrire l'Histoire , le Salon du livre d'histoire de Bruxelles, remet le…

Boudabol

Après une carrière à la poste, Françoise Marcelle (° 1947, Gosselies) occupe ses loisirs à la défense de la langue wallonne. Elle participe, notamment, aux activités du Centre hainuyer…

80 pages

En janvier 2016, j’ai eu quatre-vingts ans. Ce mois-là, j’ai décidé de raconter ma vie, année après année. Je l’ai fait mais sans cesser de me poser la question : pourquoi ? Pour qui ?…

Le bourdonnement de la lumière entre les chardons

Après lecture du dernier recueil de Claude Donnay, l’esprit quelque peu flottant, mon regard se repose…

Les traîtres

Mimosa EFFE , Les traîtres , Ker, 2024, 224 p., 18 € , ISBN : 978-2-8758-6472-7 La nuit est froide pour un mois de juin. Elle regrette de ne pas avoir pris de veste. Elle regarde l’heure sur…

Littérature et cinéma

De Rimbaud à Duras, de Simenon à Bourdouxhe, de Steeman à Aymé, rares sont les écrivains qui n’ont pas entretenu un lien – étroit ou non – avec le cinéma. Entre adaptations,…

Ratacaedje : Li Walonreye a-t ele magnî des spinasses ?

Jacques Desmet : « Tot-z emantchant leus istweres di Tafta, Ceta, et hay vos nd åroz, il avént…

Le soleil se lève aussi

Ernest Hemingway Illustré par

En 2022, Gallimard Folio réédite Le soleil se lève aussi d’Ernest Hemingway, monument de la littérature américaine. Voilà l’occasion de redécouvrir…

Joie

«  Toutes nos histoires se valent, parce qu’il n’y en a jamais qu’une seule. Celle du temps qui fiche le camp  », peut-on lire en dernière page de Joie , le premier roman de Clara Magnani. Et si l’écriture…

Petits riens pour jours absolus

C’est un recueil polygraphique, pourrait-on dire, que nous donne Guy Goffette avec Petits riens pour jours absolus , titre à la fois modeste et réfléchi…

Tout le reste est littérature, entretiens avec Laurent Demoulin

L’entretien littéraire est un genre littéraire en soi, qui non seulement…

Qu’est-ce que la pop’philosophie ?

Laurent DE SUTTER ,  Qu’est-ce que la pop’philosophie ? , PUF, 2019, 128 p., 7 € / ePub : 5.49 € , ISBN : 978-2-13-081634-8Dans…

Histoire d’une famille, Les Gendebien au temps des révolutions et des guerres européennes

Écrire la biographie d’un individu, avec ce qu’elle comporte de révélations, de rencontres, de richesses et d’aléas, relève déjà de la gageure ; mais s’attacher à retracer l’histoire des membres successifs d’une même famille depuis ses plus lointaines origines, quel défi ! L’ouvrage que Paul-Henry Gendebien consacre à sa lignée plaide en tout cas pour une extension des enquêtes généalogiques, qu’il s’agirait de réintégrer dans le récit national commun, et qui pourraient avoir ici pour objets les Nothomb ou les Orban… Docteur en droit, économiste, député à différents niveaux des structures de l’État, Délégué Général de la Communauté Wallonie-Bruxelles à Paris pendant huit ans, auteur d’études sur la Wallonie, l’Afrique et la Francophonie, l’homme est aussi connu pour son combat politique, lui qui fonda en 1999 le mouvement Rattachement Wallonie-France. Afin de dresser cet impressionnant « mémorial familial », Paul-Henry Gendebien a toutefois remisé sa panoplie de militant pour se faire authentiquement historien. Son désir premier est en effet de se situer dans la continuité et le legs d’un héritage tout immatériel mais sans cesse présent à la conscience de ceux qui en sont intimement porteurs. Il l’exprime sans ambages dans son avant-propos : Une communauté de destin lie entre elles un chapelet de générations dont le passé, si l’on n’y prend garde, risque tôt ou tard de se perdre, mais dont le futur doit émerger au-delà des nostalgies et en dépit des incertitudes. Ce fort sentiment d’appartenance, qui relève de l’évidence pour ceux qui ne sont saisis, exige pourtant d’être entretenu, revivifié, retrempé aux sources de la mémoire, contribuant de cette manière à la transmission morale d’une famille. Et il y en a, des anecdotes ou des hauts faits à relater, des sacrifices à saluer, des portraits à brosser, d’incessants aller-retour entre destin particulier, collectivité et Histoire majuscule, au cours des treize générations qui ont porté les Gendebien jusqu’au XXIe siècle… Aux alentours de l’an 1500, leur nom se rencontre sous différentes graphies, et ils sont alors «  des artisans du métal, des maîtres de forges, des petits notables au pays de Dinant  ». De là, leur essaimage gagne la Vallée de la Meuse, Mons, Bruxelles, La Haye, jusqu’à Paris. Comme une grande part de la population européenne, les Gendebien traverseront leur lot de bouleversements sociopolitiques et économiques, de catastrophes aussi. L’enfance de Bastien Gendebien, premier ascendant direct de la lignée dont la naissance se situe vers 1530, est bercée par les exactions du Téméraire et il verra, dans sa prime vingtaine, défiler dans sa cité les troupes de Henri II. Son fils Jean sera emporté en 1616, peu après son épouse Damide, par un mal qui a tout de la peste. En 1675, un autre Jean, de la quatrième génération, se résout à faire incendier sa propre maison afin qu’elle ne tombe pas dans les mains d’envahisseurs allemands…Une certaine force de résistance doublée d’un indéniable esprit d’initiative caractérise les membres successifs de la famille. Un Sébastien, dans la première moitié du XVIIe siècle, inaugurera en quelque sorte une tradition chez les Gendebien, à savoir se mêler avec pertinence et courage des affaires publiques. Il prendra en effet la direction des travaux visant à remettre en état les remparts de la citadelle de Dinant. En 1698, un autre Sébastien fera reconnaître par l’autorité française les armoiries familiales frappées aux couleurs liégeoises et dont «  les armes sont d’or à un pal de gueule accosté de six flammes du même  ».De chanoine sauveur de reliques en juriste épris de liberté – car au fil du temps les Gendebien serviront avec excellence le Rouge comme le Noir – nous arrivons au «  moment Alexandre  », qui fut l’un des principaux animateurs de la révolution de 1830. Les quelque cents pages que Paul-Henry Gendebien consacre à ce prestigieux aïeul valent à elles seules un essai de grande qualité, quasiment sécable de l’ensemble, qui non seulement montre le rôle central joué par le personnage dans les événements (notamment avec le Comité de l’Association nationale qu’il fonde pour enrayer, en mars 1831, la restauration des Nassau fomentée depuis Londres), mais qui restitue aussi le climat bouillonnant de l’époque, la violence des affrontements, la force de conviction chevillée à l’âme de cette génération de trentenaires et de quadras qui jetèrent en quelques mois les bases d’un nouvel état.Au fil des pages, l’ouvrage se mue en « beau livre », cédant le pas à un riche album photo, d’une très belle définition. Enfin, la perspective s’ouvre sur les entrelacs des frondaisons de l’arbre généalogique, avec ses apparentements. L’on y rencontre ainsi les noms du capitaine d’industrie Ernest Solvay et, pages plus intéressantes encore pour Nos Lettres, celui du postromantique Octave Pirmez, auteur de Jours de solitude , ou encore de Henry Carton de Wiart, à qui l’on devra l’œuvre qui a donné à Liège son surnom, La Cité ardente …Si la famille est bien cet agrégat organique et spirituel qui ne vit qu’en durant et en s’élargissant son espace vital, celle des Gendebien en est un spécimen de choix, elle qui s’est fondée et construite «  sur le labeur permanent, sur la persévérance, sur la fidélité des vertus civiques  ». On saluera, dans ce grand livre au souffle barrésien, la noble histoire d’une fidélité.…