Viola

À PROPOS DE L'AUTEUR
Anne Versailles

Auteur de Viola

Marcheuse, géopoète et interprète, Anne Versailles écrit, met des textes en voix et réalise des POM (Petites Oeuvres Mixmédia). Son travail explore le déplacement, la traversée, la lenteur et se déplace à la frontière entre mots, images et sons pour explorer la diversité de leurs écritures poétiques et leur collage interdisciplinaire.A précédemment trimbalé sa plume dans plusieurs vies : a notamment fait une thèse de doctorat sur la sélection de l'habitat de nidification chez le Vanneau huppé (c'est un oiseau) et a longtemps écrit en faveur d'un développement désirable.Est aussi pédagogue et anime des ateliers d'écritures (au pluriel) qui incitent à renouer avec sa capacité à être auteur dans un monde où tout pousse à être consommateur.A traversé les Alpes à pied / en a fait un film poème : 12 pattes et 5 sacs à dos (www.vialpe.be).A publié de nombreux textes courts et poèmes. Un roman, Viola, chez Arbre à paroles, collection iF. Un bookleg géopoétique, Bruxelles se compte, chez maelstrÖm réévolution. Et co-écrit Neuf.0 avec Aliette Griz et Julien Le Gallo, version livre d'une performance poétique, chez maelstrÖm réévolution. Tout dévale, recueil poétique, en recherche d’éditeurEx.odes, (récit), en lecture-spectacle créé au Festival Cocq’Arts 2016 (à paraître)Novellus 9.0 (avec Aliette Griz et Julien Le Gallo), éditions Maelström, Bruxelles, mai 2016Bruxelles se compte (bookleg), éditions Maelström, Bruxelles, novembre 2015Viola (roman), éditions l’Arbre à paroles, Amay, février 2014 Publications collectives 30 sur 30, poème en prose paru dans Bacchanales n°56, revue de la Maison de Poésie de Grenoble, 2016Carte Postale du Brésil, poème en prose paru dans Microbe n°90, revue de poésie, 2015Participation à Belgium Bordelio (anthologie bilingue de 30 auteurs belges), co-éditions l’Arbre à paroles et PoëzieCentrum, 2015Je marche trop vite, poème en prose paru dans « Court-Circuit », compilation du Collectif des Allumés de la Plume, 2013L’engelée, poème en prose lauréat du Concours d’écriture « Je lis dans ma commune » organisé par les Bibliothèques de Rixensart, Genval, La Hulpe, 2013 ; paru dans « Paysages écrits »  https://sites.google.com/site/revuepaysagesecrits/archives/numero-17---18Graine de , poème en prose exposé dans le cadre de l’exposition « Légende de graines » de la plasticienne Sandrine de Borman, divers lieux d’exposition, 2013D’avant et après , poème en prose, mis en voix dans le cadre des journées découvertes de l’Est du Brabant wallon, 24 et 25 mai 2008Art ou tyrannie de l’instant, poème en prose paru dans le recueil collectif « Et la lessive… - Instantanés sur l’évolution de la femme au 20ème siècle », Ages et Transmission asbl, éditions dricot, 2007La mouette, nouvelle parue dans le recueil de nouvelles « A l’encre du lac – Histoires etnouvelles sur le lac de Genval », Patch’éditions, 2005Une rue où marcher, nouvelle publiée dans Le Ligueur, décembre 2004Chemins d’exil, nouvelle parue dans le numéro spécial paru dans le cadre des 50 ans du CIRE, 2004  Filmographie et Petites Œuvres Multimédia Village avec vue, POM, TSIMzomm production 2016Le gang poétique des voyettes, POM, TSIMzomm production 201512 pattes et 5 Sacs à dos (film d’artiste, moyen métrage), TSIMzoom production, décembre 2015Sens inédit, création sonore radio, TSIMzoom production, 2014Les coquettes fringuées, création sonore radio, TSIMzoom production, 2014Monsieur Eugène (avec Elise Leveugle), création sonore radio, ACSR, 2014Le gang poétique des Voyettes, POM, TSIMzoom production 2014 Nos filles grandiront intactes, vidéopoème pour le GAMS.be, TSIMzoom production 2014Marcher sur des trottoirs disjoints, POM, TSIMzoom production 2013 Carnaval de M, POM, TSIMzoom production 2013 C’est dur, POM, TSIMzoom production 2012 Carnaval, POM, TSIMzoom production 2012 Jonglerie culinaire, POM, TSIMzoom production 2012Nuages, POM, TSIMzoom production 2011 Démarche, POM, TSIMzoom production 2010De tant en temps, POM, TSIMzoom production 2010  

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Tom est un jeune quadragénaire qui élève seul ses trois enfants, Agnès, Axel et Aude, qui ont respectivement 15, 9 et 6 ans. Même s’il exercice un métier qui le passionne – auteur pour la jeunesse –, le quotidien est une épreuve pour lui depuis le décès de sa femme. Il s’efforce de garder le cap un jour après l’autre pour aller de l’avant malgré sa tristesse. Heureusement, ses enfants sont là, avec leur caractère bien trempé, pour animer ses journées et combler le silence de la solitude. Il faut dire qu’avec une ado en guerre contre le patriarcat constamment greffée à son portable, un garçon hyperactif qui pose beaucoup de questions et une petite fille particulièrement intelligente, il n’a pas de quoi s’ennuyer. Grâce à eux, Tom se laisse porter par ce joyeux bordel, qu’il doit tout de même recadrer de temps à autre pour éviter les débordements. C’est donc en compagnie d’un reportage sur la famine grandissante sur le continent africain que nous dégustons notre poulet rôti, notre salade de maïs et notre pain, accompagnés d’une sauce aux champignons un peu trop liquide. – Pourquoi n’ont-ils rien à manger ? demande Axel. – Le capitalisme et les puissances mondiales les privent de leurs propres ressources en attisant des conflits internes pour s’approprier leurs terres, lui explique Aude. Ils alimentent la guerre civile afin de faire du profit au détriment du peuple qui souffre. Je suis fasciné par son intellect. Moi, à son âge, j’avais pour ambition de lécher tous les marqueurs de ma trousse afin de déterminer si le goût changeait en fonction des couleurs. La réponse est non. Du moins pour l’arrière-goût. – Ne t’occupe pas de ça, dis-je à Axel. Ça se passe loin d’ici. Un jour, Aude annonce l’arrivée des signes de la fin des temps. Au début, Tom n’y croit pas et tente de la convaincre du contraire en associant cette lubie au décès de sa femme, symbole de la fin du monde pour sa fille. Des événements étranges apparaissent cependant dans le monde entier : une vague de violences inexpliquées, des intempéries suivies de pillages, des lucioles rouges figées dans l’air, des milliers d’animaux qui disparaissent dans tel pays, se multiplient dans tel autre… Ces phénomènes interpellent Tom, d’autant plus qu’il est amené à vivre des situations inexplicables troublantes qui le poussent à croire de plus en plus à la prophétie de sa fille…Lorsqu’une folie meurtrière se manifeste dans le monde entier suite au passage d’une comète, Tom ne doute presque plus de l’issue des événements récents. Sa seule priorité est alors de protéger ses enfants et de les rassurer face à leurs questions dont il ignore les réponses : est-ce vraiment la fin des temps ? Que faut-il faire ? Essayer de l’arrêter ? Si oui, comment ? Ou accepter l’issue inéluctable et faire comme si de rien n’était en l’attendant ?On pourrait imaginer que le récit Thomas J. Willson, ses filles, son fils et la fin des temps est une dystopie grave et pesante, mais il n’en est rien. Le récit de Julien Léonard est davantage une histoire drôle sur la fin des temps, même si cela parait difficile à croire de prime abord. Nous voyons évoluer au quotidien une famille qui tente de ne pas disjoncter face à un événement grave qui se profile à l’horizon, et comme le protagoniste ne se prend pas au sérieux et est animé par un pragmatisme prudent face à toute cette absurdité, nous pouvons lire des scènes cocasses assez savoureuses («  Je me souviens qu’autrefois j’étais son héros. Désormais, je crois qu’elle me prend pour une sorte de chimpanzé moitié savant moitié débile  »).Mais ne vous y trompez pas, derrière cette folie douce se cache une vraie profondeur, avec des questions existentielles sur le sens de la vie et des vérités générales justes parfois cruelles.– Faut qu’on refasse le cinéma 4D ! dit Axel. – Non, on retourne au manoir hanté ! revendique Aude. – Eh ! C’est grâce à moi qu’on est ici, alors c’est moi qui décide, intervient Agnès. On se refait le Super Flash ! J’ai déboursé deux cent cinquante euros pour les tickets et bravé les embouteillages durant plus de quarante-six minutes pour arriver jusqu’ici, mais apparemment, c’est grâce à Agnès qu’on y est. Soit ! Après tout, ressentir l’euphorie et l’excitation de mes gosses n’a pas de prix. Quelques jours plus tôt, nous étions terrés dans une cave, apeurés, guettant les échos d’un monde devenu cinglé, et nous sommes là à nous demander quelle sera la prochaine attraction. Le monde se remet toujours à tourner. L’être humain est fragile, il fait ce qu’il peut pour se détourner de ses peurs et se mettre à l’abri de la folie du monde. Tom Willson arrivera-t-il à protéger ses enfants face à la fin des temps ? Séverine…

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