RÉSUMÉ

Victor, un chasseur amateur, rêve depuis longtemps de tirer sur un guépard. Quand il y arrive enfin, il transforme son trophée de chasse en un tapis moelleux. Mais son bonheur sera de courte durée. La nuit, il voit en rêve les compagnons du guépard tué : ils sont si malheureux d’avoir perdu leur ami. Comment Victor va pouvoir réparer son geste ? Il va alors avoir une idée géniale. Géniale,…

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À PROPOS DES AUTEURS
Jacques Maes
Auteur de Victor

Jacques Maes est un graphiste belge. Avec Lise Braekers, il forme le duo Jacques & Lise. Ensemble, ils travaillent sur des projets graphiques caractérisés par le jeu visuels. Tous deux raffolent du vintage. Leurs trouvailles nostalgiques constituent l'inspiration et la base de leur travail. 

Francine De Boeck
Illustratrice de Victor

Francine De Boeck est une auteur, illustratrice et graphiste belge née en 1949. Elle étudie à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et des Arts Visuels « La Cambre » dans la section « Créations et communications graphiques ». Elle en sort en 1971 avec une grande distinction. Elle exerce ensuite le métier de graphiste pour le Théâtre du Parvis et pour les Editions Elsevier Séquoia. En 1976 elle fonde l’atelier  Filigrane - conception de logos, sigles (dont celui d’Eddy Merckx) affiches culturelles, lignes de collections, brochures, couvertures de livres, etc. En 1985 elle quitte l’atelier Filigrane pour se concentrer sur l’illustration de presse et l’édition. Elle collabore à de nombreuses revues dont le Magazine Schtroumpf  (pour la direction   artistique) avec Peyo. En 2004, elle reçoit le prix  Marie Denis (Centre Culturel de Schaerbeek) pour le travail accompli en illustration. En 2010 elle quitte l’enseignement (professeur de dessin depuis 1990) pour se consacrer à son travail d’illustratrice et d’auteur.

 


NOS EXPERTS EN PARLENT...
ricochet

Chasseur amateur, Victor rêve de tuer un guépard. C’est chose faite au début du récit. On l’a vu, énorme, un peu ridicule peut-être avec son petit fusil et ses belles moustaches, traquer l’animal. On le retrouve, étendu, sur la dépouille. Il y a entre l’homme et l’animal une étrange similitude dans les formes arrondies et des différences troublantes : le guépard, mort, les yeux…


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Smilla a été enlevée par la fameuse Sorcière Blanche qui l’a emportée dans sa hotte. Miki, son père, ne sait que faire. Un mystérieux garçon-au-sourire va proposer de la retrouver et de la ramener. Tout le monde le prend pour un idiot, mais il part au loin sur la banquise, un périlleux voyage l’attend... Un hommage à la culture et au mode de vie inuits. Smilla, fille de Miki, a disparu. C’est Amârsiniôq qui l’a enlevée. Amârsiniôq, sorcière blanche, veut un enfant mais Miki ne l’entend pas ainsi. Pourtant il n’a pas les moyens de la sauver. Anuun, simplet lui, y parviendra avec son étrange sourire placide. L’auteur organise le récit avec alternance de dialogues et de poursuites, de tentatives avortées. Le thème de la sorcière en mal d’enfant parcourt la littérature et Carl Norac s’en empare avec gourmandise. Péripéties, découverte de noms inuits, l’auteur s’est glissé dans l’imaginaire nordique tel qu’il fait rêver depuis Les derniers rois de Thulé ou la littérature du Grand Nord. La dissociation entre corps et âme, figés par le gel, donne une dimension mythique à cette histoire. Sa dédicace à Ghislaine Herbéra, « artiste chamane » est comme une deuxième source d’inspiration. On a vraiment l’impression que l’histoire a été écrite « pour elle ». Fidèle à son style, celui de Monsieur cent têtes, elle semble ici le fusionner avec l’art inuit pour créer des visages mémorables. Anuun, le garçon-au-sourire, a tout d’un innocent de village, un peu « attardé », et pourtant il va réussir à sauver la fillette, belle revanche sur les regards méprisants dont il est l’objet. Souriants ou menaçants, les personnages cernés de noir, figés ou en mouvement, ont une très forte charge émotionnelle. Ils parlent d’ailleurs de ces pays où la limite entre vie et mort, âme et corps, est indécise. Sur des structures traditionnelles avec lesquelles les auteurs jouent avec malice s’invente une belle histoire d’amour, un conte au charme troublant.…