« On voit partout de très vieux hommes détruire en construisant. » Une feuille morte me caresse la joue. Je lève les yeux et je vois la vie. Le chêne semble dédier toute son énergie à croître et à défier la gravité pour toucher le ciel. « Ne cherchons-nous pas tous un accroissement de notre être, Véra ? » L’homme tend aussi vers le ciel. Dans sa cavale, il laisse les traces de ses pas sur le papier. Course contre le soleil qui fait perdre la lumière, que reste-t-il pour les abeilles en hiver ? Peut-être que les nuages peuvent devenir des fleurs, et la pluie masquer le froid de nos pleurs. Peut-être que la réponse est dans le ciel. Le ciel est un rêve. Il n’a pas besoin de s’envoler pour être libre.
« Je ne réussirai jamais à imposer la liberté…
Dans la restauration, les mots sont plus essentiels que ce qu’il pourrait sembler…
Paru en 2013, ce recueil de récits sillonne le territoire belge et en définit les contours en…