La mutti, elle les collectionnait les marrons. Y en avait plein son sac qui trainaient parmi d’autres babioles qu’avaient rien à faire là. Je le sais parce que je guignais souvent dedans, bien qu’elle m’ait dit que ça se faisait pas de regarder dans le sac des dames, surtout des vieilles. C’est vrai qu’elle était vieille, sacrément même, mais dans mon esprit c’est toujours la plus belle.
Une langue inventive et jubilatoire, des illustrations poétiques pour raconter les petits souvenirs des choses de l’amour.
Au fond de son armoire, une petite fille découvre un ballon tout plissé. Un restant de fête d’anniversaire, une trace d’un souvenir. C’est sa grand-mère, disparue depuis peu, qui l’avait gonflé. Alors, cette enfant imagine le chemin que pourrait emprunter le souffle de sa Mamie si elle le laissait s’échapper. Au fil des pages, c’est un voyage tout en délicatesse comme une plume qui s’envole qui emporte avec lui le lecteur et ses pensées. Cet album aborde avec poésie et pudeur les thèmes de la mort, du deuil et du retour à la vie. Il est judicieusement écrit à la première personne du singulier. Ce « je » permet aux plus jeunes lecteurs de s’identifier au personnage. Les teintes dominantes utilisées par Catherine Metzeyer passent des couleurs froides aux chaudes en fonction des émotions véhiculées dans l’histoire. Chaque double page permet également de voyager à travers les yeux de cette petite fille qui va peu à peu laisser reprendre le cours de sa…
Rémi n’est pas un souriceau comme les autres. Pour lui, le monde est à l’envers. Il part pour…