Elle rougit. Je la suis vers la villa. Nous pénétrons dans la cuisine où elle m’invite à me laver les mains à l’évier. Elle fait de même, puis me précède dans le salon « Prenez place, je vous prie. Ne faites pas attention au désordre. Le temps d’allumer le percolateur et je suis à vous. » La formule finale me plaît. Sa voix est flûtée, timide. Une fois encore, elle rougit. Je m’enfonce dans un divan en
cuir souple. Très confortable ! Le mobilier de la pièce est ancien et de goût. Je m’y sens bien. Du coin de l’oeil, je vois une porte s’ouvrir et une tête blonde apparaître. Ah ! La belle n’est donc pas seule ! Deux yeux verts m’observent un instant en silence, puis une fillette entre et s’approche à pas feutrés.
Auteur de Un abri pour l’hiver
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