Celui qui a dit que le destin n’existe pas est un menteur. Car il existe bel et bien et il est écrivain. Mais le pire dans tout cela, c’est qu’il trouve son inspiration dans les trois milliards de dossiers que composent nos existences. Alors vous pensez bien qu’il ne se gêne pas pour raconter nos vies avec la suave cruauté du chat devant la souris. Ce livre, c’est un déferlement de secrets, un jeu de massacre dont la partie ne se gagne qu’à grands coups d’incertitudes, un labyrinthe où se croisent les âges, les gens et les époques.
Ouvrez-le et découvrez les destins perdus de Josiane, de Maddox, de Janis, de René, de Lou et de bien d’autres encore.
Auteur de Le bureau des destins perdus
Ce n’est nul autre que le destin qui a choisi de nous livrer, glanées au hasard parmi d’innombrables dossiers, l’histoire de Josiane, de René, de Maddox, d’Ève… Ou encore celle d’une collégienne qui a voulu un jour revoir sa vieille école, y pénètre quand une main invisible déverrouille la porte, reconnaît tout : les couloirs, les classes, la verrière qui menaçait de s’effondrer à chaque orage. Sans se douter que ce pèlerinage sera semé d’invraisemblances, le passé surgissant, tragique ou joyeux, dans le présent, qui vacille… (Sur un toit de verre)Sept histoires singulières, ourlées de mystère, penchant vers le fantastique, que Nancy Vilbajo a réunies sous le titre intrigant Le bureau des destins perdus.Si…
Sous le prétexte de conter la vie douce et pieuse d'un groupe de parents et d'amis, l'auteur…
La littérature serait-elle le meilleur moyen de découvrir une région ? Comment percevoir autrement l’esprit d’un lieu qu’à travers la perception intime qu’en donne un écrivain ? Les éditions Magellan & Cie ont répondu avec conviction à ces questions en imaginant leur collection « Miniatures », qui vient de consacrer un de ses derniers titres à la Belgique.« Alors que la mondialisation des échanges progresse, que le monde devient un pour tous, des mondes-miniatures s’imposent, des pays et des régions entières affirment leur identité, revendiquent leur histoire ou leur langue, réinvestissent pleinement leur espace. Quoi de plus parlant qu’une miniature, la nouvelle, pour lever le voile sur ce monde-là, celui d’une diversité infinie et porteuse d’espoir ? », voilà en quelques mots comment l’éditeur, Pierre Astier, présente cette initiative qui a déjà publié une quarantaine de titres aussi variés que ceux consacrés à Cuba, Haïti, Montréal, le Liban, le Mali, le Congo, la Corse ou la Bretagne, la Catalogne, la Serbie ou la Corée, etc. Lire aussi : notre recension de Nouvelles du Congo Ce recueil consacré à la Belgique a ceci de particulièrement réjouissant qu’il est le reflet du cosmopolitisme de notre petit pays, terre de passage et d’échanges, à la croisée de grandes cultures. C’est également un superbe florilège d’écritures et d’univers que nous révèlent les six auteurs de ces nouvelles : si les noms de Nadine Monfils et Patrick Delperdange ont des connotations bien francophones, ceux d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine, Katia Lanero Zamora et Kenan Görgün ne seraient pas a priori rangés dans un rayonnage français. Regrettons au passage qu’aucun auteur flamand ne figure au sommaire puisqu’il s’agit d’un recueil intitulé Nouvelles de Belgique . Une suggestion à glisser à l’éditeur pour un deuxième tome ! Ne boudons pas notre plaisir cependant.Si l’on retrouve sans surprise la verve osée et franchouillarde de Nadine Monfils et les ambiances lourdes, voire sombres, de Patrick Delperdange, cette fois dans la touffeur d’une forêt ardennaise, les registres d’Alfredo Noriega, Aïko Solovkine et Katia Lanero Zamora nous sont moins connus et nous réservent de belles surprises. Le premier n’a rien à envier à ses confrères latinos : il nous conte une histoire à la grande puissance imaginative entre une enfance équatorienne et des rencontres singulières dans le quartier des Marolles. Les deux textes suivants nous immergent dans des humanités en déshérence, tantôt confrontées aux restructurations, délocalisations, grèves et paysages industriels décrits avec une force visuelle rare, tantôt perdues entre deux appartenances culturelles surgies de l’exil d’une famille espagnole en pays liégeois. Si Solovkine nous confronte à la brutalité sociale, la nouvelle de Katia Lanero Zamora nous émeut par une dignité familiale retrouvée. Nous partageons le choix de l’éditeur s’il a voulu nous réserver le meilleur pour la fin : dans « Résurrection de Cyrano », Kenan Görgün met en scène deux frères turcs établis en Belgique. Ils y ont développé deux visions opposées de la vie professionnelle, de la vie tout court et de l’engagement, alors que du temps de leur jeunesse, ils se retrouvaient à l’unisson dans les…
La passion de la littérature, de la culture russe, l’existence aimantée par la…