Celui qui a dit que le destin n’existe pas est un menteur. Car il existe bel et bien et il est écrivain. Mais le pire dans tout cela, c’est qu’il trouve son inspiration dans les trois milliards de dossiers que composent nos existences. Alors vous pensez bien qu’il ne se gêne pas pour raconter nos vies avec la suave cruauté du chat devant la souris. Ce livre, c’est un déferlement de secrets, un jeu de massacre dont la partie ne se gagne qu’à grands coups d’incertitudes, un labyrinthe où se croisent les âges, les gens et les époques.
Ouvrez-le et découvrez les destins perdus de Josiane, de Maddox, de Janis, de René, de Lou et de bien d’autres encore.
Auteur de Le bureau des destins perdus
Ce n’est nul autre que le destin qui a choisi de nous livrer, glanées au hasard parmi d’innombrables dossiers, l’histoire de Josiane, de René, de Maddox, d’Ève… Ou encore celle d’une collégienne qui a voulu un jour revoir sa vieille école, y pénètre quand une main invisible déverrouille la porte, reconnaît tout : les couloirs, les classes, la verrière qui menaçait de s’effondrer à chaque orage. Sans se douter que ce pèlerinage sera semé d’invraisemblances, le passé surgissant, tragique ou joyeux, dans le présent, qui vacille… (Sur un toit de verre)Sept histoires singulières, ourlées de mystère, penchant vers le fantastique, que Nancy Vilbajo a réunies sous le titre intrigant Le bureau des destins perdus.Si…
Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête
Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…