Tu t’appelleras Lapin

RÉSUMÉ
Belette, 7 ans, vit dans un village en bordure de forêt. Un jour, elle découvre un gigantesque lapin couché sur le sol. Personne ne semble savoir d’où il vient ni ce qu’il fait là. Et aucun villageois n’arrive à le déplacer en raison de son poids. Le lapin sert alors de terrain de jeu aux enfants et d’ami pour Belette, avant de repartir comme il était venu. Une histoire sur la peur de l’inconnu.
DOCUMENT(S) ASSOCIÉ(S)
COUPS DE CŒUR ET SÉLECTIONS
À PROPOS DE L'AUTRICE
Marine Schneider

Autrice et illustratrice de Tu t’appelleras Lapin

Née le 20 mars 1991 à Anderlecht

Master en Beaux-Arts - option illustration, LUCA Schools of Arts, Gand

Inspirée par mes voyages, le plus souvent dans le Nord, c’est en mêlant plusieurs techniques telles que la gouache, le crayon, l’acrylique, le pastel, le pochoir et parfois le collage que je réalise mes images, souvent très colorées. Je me laisse également inspirer par le monde qui m’entoure pour écrire des histoires, simples, mais (je l’espère) poétiques et dans lesquelles il est facile de se retrouver. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Découverte, 2016 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2020 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2021
NOS EXPERTS EN PARLENT...
ricochet

Quelque part entre rêve et réalité, entre village et forêt, du côté « d’ailleurs », vit seule une étrange fillette : Belette. Son prénom interroge, est-ce un surnom ? Un trait de caractère ? Elle est futée, capable de vire seule, en totale liberté, au contact de la nature. Un matin, cette liberté s’affronte à une réalité très étrange : une forme immense ! « Ce matin,…


Le Carnet et les Instants

Marine SCHNEIDER, Tu t’appelleras Lapin, Versant Sud, 2020, 48 p., 14 €, ISBN : 978-2-930938-24-0L’univers de Marine Schneider se pelotonne dans un fantastique mystérieux. Cette artiste crée des albums atmosphériques qui surprennent et intriguent. Son trait se fait épuré et expressif quand elle envisage certains personnages, alors que sa technique se ramifie au moment de représenter la nature. Effets d’aquarelle et de pastel, rehaussements de contours, texture en superpositions, perspectives recalibrées, variations autour des verts et du saumon… Par touches, aplats, traits et nuages, Schneider compose avec sensibilité un imaginaire dense, silencieux et accueillant qui suscite une irrésistible envie de le pénétrer.« Personne…


Karoo

Lorsque le sauvage s’immisce d’un coup (mais à pas de loup) dans le quotidien d’une petite fille, le familier se colore d’inattendu et les frontières s’estompent pour laisser place à un univers fabuleux, tissé des plus singulières rencontres.

Tu t’appelleras Lapin est un ouvrage de l’autrice et illustratrice Marine Schneider, publié aux éditions Versant Sud. Ce bel album mêle l’ordinaire à l’époustouflant, la candeur au discernement, et nomme l’enfant tisseur·se de ponts entre les mondes : iel est celui ou celle dont les yeux voient clair au point de ne pas visualiser de frontière entre les univers. Les points de contact entre les mondes se distinguent parmi les superpositions des formes et des couleurs, dans la transparence de certains volumes…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:belette village histoire forêt couleur album - "Tu t’appelleras Lapin"
stdClass Object ( [audiences] => Array ( [0] => 16281 ) [domains] => Array ( [0] => 9534 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Le maître du fleuve

Partie documentaire de François Moutou. Texte de la quatrième de couverture…

Koulkoul et Molokoloch

Un récit de la savane adapté d’un conte populaire…

Mon gros escargot

Un énorme escargot est entré dans notre maison. Mes parents m'ayant toujours refusé un chiot, je les ai suppliés de le garder. Il était une fois un gros escargot. Gros taille labrador. De fait, le petit garçon qui le trouve dans sa maison plaide auprès de ses parents pour le garder en tant qu’animal domestique. Il s’appellera Francis. Ce sont alors des jeux au jardin (et des plates-bandes avalées), de la salade pour tous en entrée, une chambre occupée au sol (le lit) et au plafond (le pied de l’escargot)… Le lendemain matin, deux très gros escargots arrivent - taille petite voiture -. Ce sont les parents de Francis. Les deux familles se séparent, sans un mot évidemment. Mais les parents du jeune humain ont réfléchi et offrent alors un chien à leur fils… (on notera que ce teckel est plus petit que l’escargot, d’ailleurs). Tout est dans le dessin. Mais tout est dans l’histoire aussi. Rarement la synergie entre texte et image aura aussi bien fonctionné, sur le mode ici d’un absurde captivant. Racontée avec un flegme absolu, l’intrigue surréaliste est accompagnée brillamment par des illustrations en peinture de type elles hyperréalistes, complètement et faussement sérieuses. Seule la toute fin, espèce de pirouette de vocabulaire, semblera un peu faible. A lire dans un éclat de rire intelligent.…