Autrice et illustratrice de Tu t’appelleras Lapin
Née le 20 mars 1991 à Anderlecht
Master en Beaux-Arts - option illustration, LUCA Schools of Arts, Gand
Inspirée par mes voyages, le plus souvent dans le Nord, c’est en mêlant plusieurs techniques telles que la gouache, le crayon, l’acrylique, le pastel, le pochoir et parfois le collage que je réalise mes images, souvent très colorées. Je me laisse également inspirer par le monde qui m’entoure pour écrire des histoires, simples, mais (je l’espère) poétiques et dans lesquelles il est facile de se retrouver. Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Découverte, 2016 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide à la création, 2020 Lauréate d'une Bourse de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Aide au projet, 2021Quelque part entre rêve et réalité, entre village et forêt, du côté « d’ailleurs », vit seule une étrange fillette : Belette. Son prénom interroge, est-ce un surnom ? Un trait de caractère ? Elle est futée, capable de vire seule, en totale liberté, au contact de la nature. Un matin, cette liberté s’affronte à une réalité très étrange : une forme immense ! « Ce matin,…
Marine SCHNEIDER, Tu t’appelleras Lapin, Versant Sud, 2020, 48 p., 14 €, ISBN : 978-2-930938-24-0L’univers de Marine Schneider se pelotonne dans un fantastique mystérieux. Cette artiste crée des albums atmosphériques qui surprennent et intriguent. Son trait se fait épuré et expressif quand elle envisage certains personnages, alors que sa technique se ramifie au moment de représenter la nature. Effets d’aquarelle et de pastel, rehaussements de contours, texture en superpositions, perspectives recalibrées, variations autour des verts et du saumon… Par touches, aplats, traits et nuages, Schneider compose avec sensibilité un imaginaire dense, silencieux et accueillant qui suscite une irrésistible envie de le pénétrer.« Personne…
Lorsque le sauvage s’immisce d’un coup (mais à pas de loup) dans le quotidien d’une petite fille, le familier se colore d’inattendu et les frontières s’estompent pour laisser place à un univers fabuleux, tissé des plus singulières rencontres.
Tu t’appelleras Lapin est un ouvrage de l’autrice et illustratrice Marine Schneider, publié aux éditions Versant Sud. Ce bel album mêle l’ordinaire à l’époustouflant, la candeur au discernement, et nomme l’enfant tisseur·se de ponts entre les mondes : iel est celui ou celle dont les yeux voient clair au point de ne pas visualiser de frontière entre les univers. Les points de contact entre les mondes se distinguent parmi les superpositions des formes et des couleurs, dans la transparence de certains volumes…
Un banquier vaniteux et opulent croyait posséder toutes les richesses, mais l’ennui l’accablait de tristesse. Un jour, il s’approche de la maison d’un humble tailleur de pierre qui, dit-on, vit satisfait de sa liberté, de son rocher et d’une tasse de thé à l’aurore. « Mais que peut-on faire sans or ? », rugit le banquier. Il propose alors à l’homme un marché… Feuilleter un extrait Un tailleur de pierre, ça n'est pas quelqu'un de bien riche. Aussi, lorsque le héros de ce conte se voit proposer plusieurs pièces d'or contre une sculpture par un trop riche banquier qui veut le mettre à l'épreuve, comment pourra-t-il résister au pouvoir de l'argent ? Or c'est un conte et la morale dit que l'argent ne fait pas le bonheur... Rentré chez lui, le tailleur de pierre s'endort et rêve ; il rêve que l'argent le rend puissant, mais jamais le plus puissant : faut-il alors poursuivre inlassablement la quête du pouvoir ? L'album est de petit format, aisément manipulable, mais les dessins ne sont pas pour autant atrophiés. En effet, comme l'histoire a donné lieu à un film d'animation des mêmes auteurs, le dessin et la scénographie sont expressifs, propres au cinéma d’animation (on retrouve des traces du film Le roi et l’oiseau de Paul Grimault, sur un texte de Jacques Prévert), avec beaucoup de gros plans pour transmettre l'émotion ou l'humeur. Certaines illustrations (le nuage, la tornade et jusqu'à la montagne qui se fissure) évoquent aussi un autre album d’enfance écrit et illustré par Etienne Morel pour les Histoires du Père Castor, une jolie référence : La plus mignonne des petites souris. Le texte appartient au style narratif du conte, classique et clair, sans simplification, ni emphase ; l'opposition des choix (argent vs travail, avidité vs humilité), les personnages, le métier de tailleur de pierre sont aussi des emprunts à la tradition. Jusqu'au titre qui, avec l’adjectif « humble », est une inscription dans un type de récit moral, qui défend la transmission de valeurs humanistes. L’ensemble des documents proposés en amont par lachouetteducinema.com est complémentaire. Il est intéressant d’avoir à côté de l’album sa version filmique, de connaître le coffret de cinq contes dans lequel il est inclus, voire, avec les plus grands, de regarder le petit reportage sur l'histoire…
Faire partie de la chorale, c'est le rêve de toutes les grenouilles. Lucie a une voix sublime, mais elle est trop petite. Berta a un physique de cantatrice, mais chante comme une casserole...Toutes les grenouilles rêvent de faire partie de la chorale. Le grand jour est enfin arrivé, Breta et Lucie vont passer l’audition. Mais Lucie est jugée trop petite et Breta chante faux ! Que faire ? Les deux amies ne sont pas prêtes à renoncer et sont bien décidées à montrer à tous de quoi elles sont capables. Prônant la détermination, cette histoire délivre aussi un message de lutte contre les préjugés et les différences. Mettant ainsi à l’honneur l’amitié et les envies de chacun, cet album ravira sans doute les plus jeunes des lecteurs, tant par l’humour présent dans l’histoire que par la finesse des illustrations.…