Auteur de Treize livres maudits
Les zones souterraines et occultes du savoir ont toujours passionné le philosophe et essayiste Arnaud de la Croix. À énumérer ses sujets de prédilection (la quête du Graal, la magie noire, les Templiers, les Illuminati, les rapports entre Hitler et la franc-maçonnerie), l’on se croirait devant un rayon de ces J’ai lu de jadis, à la jaquette rouge profond et gondolés, ou encore parcourant le sommaire d’un numéro de la revue Planète… Mais à la différence des pseudo-savants de l’ésotérisme, qui dissimulent sous un jargon opaque leur savoir, Arnaud de la Croix fait de la lisibilité sa vertu première. Ce parti pris de simplicité aura beau être taxé de « simplisme » par les mages et les initiés, on leur répondra que pour accéder aux plus hauts…
Treize livres maudits d'Arnaud de la Croix propose une lecture philosophique et littéraire de quelques-unes des pièces maîtresses de l'ésotérisme. Où se révèle autant le talent de l'auteur que l'intérêt de ces lectures.
Treize livres maudits d'Arnaud de la Croix propose une lecture philosophique et littéraire de quelques-unes des pièces maîtresses de l'ésotérisme. Où se révèle autant le talent de l'auteur que l'intérêt de ces lectures.
Chronique de la réécriture d'un mythe antique par son auteur : Le Dit d'Ariane
Ce texte a paru dans l'ouvrage collectif Métamorphoses du mythe : réécritures anciennes et modernes des mythes antiques , dirigé par Peter Schnyder, qui propose une réflexion sur les mythes anciens et leur pérennité du Moyen Age à aujourd'hui. En ce qui la concerne, Jacqueline De Clercq évoque les particularités qu'induit la réécriture d'un mythe, à partir de l'expérience qu'elle en a faite en écrivant son récit " Le Dit d'Ariane ". Elle analyse ici " le jeu de la contrainte et de la liberté que le mythe offre à l'écrivain " (p. 830). Fonctionnant, à la fois, comme un donné et comme une proposition herméneutique, " la structure littéraire du mythe permet une transgression contrôlée de laquelle une certaine fidélité au donné ne peut s'absenter. La créativité de l'écrivain est certes convoquée, mais elle ne prendra éventuellement la forme d'une réécriture, qu'à la condition expresse de respecter un rapport de proximité suffisant avec le paradigme qui la suscite " (p. 831). " C'est en s'insérant entre les plis du récit mythique, en explorant et en exploitant ses zones de pénombre que l'auteur…